[RP]Prise de contact

Baal voulait à tout prix rejoindre le Masque, mais il était conscient qu'il etait très difficile de le trouver. Cherchant en vain un moyen de lui faire savoir son envie de le rejoindre, il marchait le long des ruelles.

*Il faut que je lui montre à quel point je suis déterminé. Il doit comprendre... oui, il comprendra.*

Un homme le croisa dans une des ruelles sombres et désertes qu'il arpentait. C'était maintenant ou jamais. Baal lui ascena un violent coup d'épée dans le dos, l'homme tomba sous la force du coup et l'effet de la surprise. Il dût encore subir de nombreux coups de pieds, qui le firent s'evanouir.

Baal le fouilla, il lui prit un poignard et sa bourse. Ce devait être un brigand. Une fois son butin évalué, il lui coupa un doigt. Le sang de sa victime coulait abondament, il s'en servit pour écrire un message sur le mur d'une auberge inhospitalière :

"Pour le Masque"


Il signa de son nom, puis s'eclipsa.

Ombre était en train de marché dans une ruelle, peu après minuit, quand il avait aperçu une vielle connaissances. Gidoux, un vaniteux malandrin stupide avec qui il n'avait pas un très bon contact. Il l'avait suivi, juste par curiosité, pour voir où il allait. Au moment ou il remontait la ruelle dite "de la charue", il le vit croiser un homme, qui au moment ou celui-ci passa à coté, avait frappé le brigand d'un coup d'épée. Ombre s'accroupit derrière un muret et étouffa un juron.

*Nom de nom, et bien, il me causera plus de problème ce voleur de bas-étages.. Voyons un peu à quoi ressemble son agresseur.*

Ombre releva la tête, et vit que l'homme était en train d'écrire quelques chose sur le mur, puis repartir un petit moment plus tard en direction du centre de Limoges. Ombre attendit quelques instants puis se leva prudemment et alla voir Gidoux. Le malhereux était mort.

*Bah, tant pis, c'est pas grave...*

Ombre releva la tête et lu le message. Il souria.. Puis il partit précipitament dans la sombre nuit..

*Il faut que j'en parle au Masque.*

*Bien étrange façon que celle ci pour me contacter.*

La Masque avait eu vent de cette épisode grâce à l'un de ses plus fidèles serviteurs. Il s'interrogeait maintenant sur les motivations de ce Baal qui n'avait pas hésité à tuer pour faire parler de lui. Il rédigea une note à l'attention d'Ombre.

"Fais courir la rumeur dans le milieu que l'homme qui signe en lettres de sang doit traverser tous les jours la place du marché de Limoges à l'heure où les cloches de la ville sonne les dix coups du matin. Débrouilles toi pour le repérer, le suivre et en apprendre plus sur lui. Je veux savoir qui il est."

Quelques jours plus tard, aux dix coups du matin Baal se rendit à la place du marché de Limoges. Le Masque souhaitait le voir à cet endroit tout les jours à ce moment de la journée.

*Hum... comment va t il faire pour me retrouver? Il risque de me rater, il faut que je lui montre que je suis venu ici*

Il chercha comment lui faire signe. Il mit alors la main sur une petite bourse tachée par du sang. Il en sorti le doigt qu'il avait coupé au passant de l'autre jour, qu'il garda discrètement dans sa main. Il avait trouvé sa signature. Mais elle devait être vue par tous, pour être sur qu'elle parviendrait au Masque.

Il glissa discretement le doigt sur l'etalage d'un marchand puis accelera sa marche. Il n'attendit que quelques instants avant d'entendre les exclamations de la foule.

Seigneur! Un doigt!

Il sourit et marcha precipitamment jusqu'au bout de la place, en gardant sa main sur son poignard, prêt à l'utiliser si quelqu'un souhaitait l'arreter. Il regagna ensuite des ruelles etroites, où il disparut.

On l'avait repéré. Il attendit encore quelques jours pour rentrer en contact avec lui, histoire de prendre quelques précautions.

Un jour l'homme fut bousculé par un jeune vagabond qui lui sourit de toutes ses dents.

"Y'a un m'sire qui veut t'voir" Il se curait le nez en même temps qu'il parlait. "Il a dit tout droit pis à droite, pis la porte du fond. Là tu tapes. Y m'a dit aussi qu'tu m'donnerai une p'tite pièce !"

Il sortit un ecu

Merci... voici ta pièce, mais ne parle à personne de moi, sinon je devrais la récuperer, et je fais ce genre de choses assez violemment...

Il lui jetta la pièce, puis suivit les indications du vagabond

*Si il m'a menti, je lui couperais la langue...*

La porte etait massive et sombre. Il reflechit quelques instants puis frappa...

Un judas s'ouvrit immédiatement. Il était impossible de voir par delà. Une voix s'éleva.

"J'ai appris que tu souhaitais me rencontrer. C'est fait. Maintenant dis moi qui tu es et pourquoi tu veux si ardemment me voir..."

(contact par MP pour ces infos.)

Baal répondit sans détours.

"Alors jouons cartes sur tables. Je suis venu dans un seul et unique but, celui de t'éliminer. Je te défie donc, montre nous que tu n'est pas qu'un couard qui se cache derrière ses hommes et son masque, montre que tu sais te battre, que tu mérites ta réputation. Bats toi si tu as un minimum d'honneur, fais le, toi contre moi, homme à homme."

La voix lui répondit dure et froide.

"Tu veux tuer Le Masque. Quel drôle d'idée. Tu parles de couardise, et bien voyons de quel acier tu es fait."

La porte s'ouvrit lentement sur une pièce envahie par les ténèbres.

Il observa la pièce sur laquelle la porte s'ouvrait.

"Me prends tu pour un idiot? Je sais que tu n'es pas le seul ici. Je veux un duel dans les règles. Homme à homme."

La pièce restait ouverte. Au delà il n'y avait que les ténèbres et le silence...

Le silence pesait en lui. Il pouvait peut être le tuer, faire prendre fin à tout cela. Il s'avança, sortant son épée courte.

Il déboucha dans une pièce illuminée par plusieurs bougies. Dans le fond, il vit celui qu'il cherchait, les mains jointes devant son masque, assis dans un large fauteuil, une épée posée sur ses genoux. A son côté, une femme tenait fermement une épée dans sa main. Plus près, Numéro II passait un doigt sur la lame de l'une de ses épées courtes.

Et il sentit que quelqu'un était dans le couloir qu'il avait emprunté, l'empêchant de fuir. Le Masque baissa les mains et parla.

"Lâches ton arme. L'homme derrière toi n'hésitera pas à t'abattre d'un tir d'arbalète entre les omoplates. Et mes deux amis ici présents ne te laisseront pas m'approcher Akhmar. Je te promets que si tu lâches tes armes maintenant, tu resteras en vie. Sinon..."

A doite du masque, un filet fait de fines cordelettes lui cachant le visage, ne permettant a personne de la reconnaître, elle attendait un signe, son épée à la main....

Entendant la réponse de Baal, elle partit d'un rire sonore, jetant sa tête en arrière...

"Tu veux tuer le masque....et pourtant tu pose ton arme...Ha!ha!ha!"

Elle avança prudemment, quand elle fut à portée de l'arme posée au sol, elle l'enjamba et sans le quitter des yeux elle la poussa d'un coup de talon, la faisant se déplacer jusqu'au fauteuil ou le masque était assis...

"Alors tu ne verras aucun inconvénient à ce qu'on te la prennes un instant
jusqu'à ce que tu quittes les lieux..." marmonant entre ses dents elle ajouta "Si tu y arrives"

Reculant elle reprit sa place aux côtés du masque, un sourire narquois se dessinant sur ses lèvres, le pommeau de son épée toujours serré dans sa main...

Il sourit.

"Ce que je veux ? N'est ce pas toi qui est venu jusqu'à moi ? N'est ce pas à toi de répondre à cette question ? Si tu es juste là car tu pensais que je me battrai avec toi en duel, alors tu n'es qu'un fou. Quoi que tu dises, quoi que tu penses, ta vie est entre mes mains. Je n'ai que faire de tes palabres sur l'honneur ou la bravoure."

Il secoua la tête.

"Tu es peut-être courageux, mais tu es aussi stupide de t'être livré ainsi. Tes chances de t'en sortir sont faibles, très faibles..."

Le corps tendu, prête à réagir au moindre mouvement de Baal, elle le vit se jeter sur Numéro II. Elle bondit, son épée fendant l'air et s'abbattant sur lui, le tranchant de la lame entamant la manche puis la chair de son bras gauche, le faisant hurler de douleur. Il lâcha ainsi un de ses poignards.

Il se plia en deux en tenant son bras de son autre main encore armée.
Elle saisit cette opportunitée pour lui assener un coup de genoux dans la machoîre le faisant tomber à terre. Il lâcha ainsi son deuxième poignard....

Se plaçant derrière lui ,elle le força a se relever sur ses genoux en le tenant par la chevelure, la pointe de son épée sous sa gorge.

"Et maintenant si tu disais au Masque, ce que tu lui veux réellement ! A moins que tu ne préfères mourrir à l'instant ..."

Il fit un geste vers Numéro II.

"Attaches moi ce fanfaron. Vivelame, s'il bouge égorges le. Et toi Akhmar, ne songes même pas à essayer de t'échapper."

"Tu veux vraiment savoir pourquoi ? Et bien, je te répondrai, mais d'abord c'est toi qui répondra à quelques questions."

Numero II, ses deux épées courtes à la main, s'approcha d'Akhmar qui tenait son bras douloureux. Il repoussa les deux poignards d'un coup de pied. *Cela agrandira ma collection se dit-il*.

"Merci de ton aide ViveLame mais tu as été trop bonne avec cet illuminé qui pensait venir ici et jouer le heros."

Numero II, s'approcha d'Akhmar et du bout de sa lame le balafra d'un coup sec et rapide:

"Juste un souvenir mon cher, au cas où Le Masque veuille sauver ta misérable vie."

Numero II aida ses acolytes à attacher Akhmar sur une table.

"XIV était le dernier à s'allonger sur cette table. Vous pourrez partager vos souffrances et vos cauchemars si tu survis. Maître, il est tout a vous."

Decontenancée quelques secondes par la réaction de Numéro II qui saisissant Baal le balafra et l'attacha sur la table, elle lui décocha un regard noir et se retourna vers Le Masque.

"Masque, permets-moi d'user de quelques unes de mes tortures preferées, puisque Numéro II pense que je suis trop bonne." Appuyant fortement sur ses deux mots....

Au hochement de tête du Masque,elle se dirigea vers l'épée courte toujours à terre, et la ramassa.
La levant en l'air, elle dit d'une voix où pointait une aura de sadisme...

"Voila une belle épée, un peu courte a mon goût... dommage qu'elle n'ait pas servi, mais nous allons corriger cela." Pendant qu'elle disait ces mots , un sourire machiavélique se dessina largement sur ses lèvres.

S'approchant de la cheminée dans laquelle brûlait un feu puissant, elle glissa la lame dans les braises, tandis que Baal devinant son sort, commençait à se débattre sur la table, comme pour s'arracher à ses liens en poussant des cris de désespoir.

Au bout d'un moment elle sortit la lame du brasier, maintenant devenue rouge incadescente, la tenant devant elle, elle s'avança vers la table en disant.

"Arrache lui sa tunique Numero II."

On entendit un hurlement d'horreur quand la lame chauffée a blanc se posa sur le ventre de Baal s'enfonçant dans sa chair, tandis qu'une odeur de chair brulée montait dans les airs...

L'homme s'approcha d'une porte perdue dans une ruelle sombre. Un porte étrangement solide pour l'endroit. Il jeta un regard à droite puis à gauche avant de frapper selon un code connu de lui seul. La porte s'ouvrit alors dans un claquement sec. Il pointa du doigt le fond de la pièce qui venait de se révéler.

"Suis ce couloir au fond. Du travail t'attend au bout. Il aime pas attendre"

Un affreux sourire se dessina sur ses lèvres alors que ses yeux se portaient avec envie sur les formes de la jeune femme.

Au fond de la pièce, le couloir s'enfonçait dans les ténèbres...

Elle prit le temps de laisser ses yeux s'habituer à l'obscurité...le couloir résonnant sous ses pas...elle arriva à la porte..entra sans frapper...détaillant les occupants de la pièce...l'homme attaché sur la table, le visage balafré...attardant son regard sur la jeune femme penchée sur lui...et le second homme...à leur assurance elle comprit qu'ils étaient tous deux des proches du Masque...

"hmm je suis là pour...lui...apparemment..."

Le Masque accueillit la jeune femme d'une voix enjouée.

"Ah, voilà notre invitée. Juste à l'heure. Parfait."

Il s'avança dans son siège, détaillant la nouvelle venue avec attention.

"J'ai eu vent de certaines de tes... compétences. Reste maintenant à me prouver qu'elles me seront réellement utiles."

Il fit un signe en direction de Vivelame et Numéro II pour qu'ils s'écartent d'Akhmar.

"Voilà votre... client. Une forte tête qui s'obstine à jouer au fanfaron. J'ai besoin de lui soutirer quelques informations. Et j'espère que vous pourrez faire en sorte qu'il parle. Ah, une dernière chose avant que vous commenciez. Une arbalète est pointée sur vous et les deux personnes ici présentes n'hésiteront pas à vous tuer si nécessaire. On n'est jamais trop prudent..."

Il marqua une pause pour qu'elle enregistre bien cette dernière information.

"Mais bon, je ne voudrais pas vous déconcentrer sur votre tâche. Vous trouverez tous les outils nécessaire sur la table dans le fond."

Portant de nouveau son attention sur Akhmar.

"Quand à toi, avant que notre amie ne commence, tu aurais tôt fait de parler. Et de répondre à quelques question. Es tu mandaté par la Milice ?, et qui d'autre a t'on envoyé pour infiltrer Le Masque ?