[RP]Embuscade sur la route de Limoges...

"Tu es bien vantard, mais regardes autour de toi. Tu n'as aucune chance de t'en sortir. Alors lâchez vos armes et rendez vous bien gentiment sans faire d'histoire. Cela n'est pas négociable, si à trois vous n'avez pas obtempéré, vous êtes mort... 1 ... 2 ..."

Il tapait du pied impatient en attendant le 3. A l'instant où Le Masque allait dire 3, Greggory bondit en avant en criant:

"SUS AU MASQUE!"

Il bouscula Numéro II et Spaotwan mais ce dernier lui asséna un violent coup d'épée dans les côtes. Mais Greggory continua sa charge vers le Masque! Celui-ci s'attendant au coup, l'attendait de pied ferme une superbe lame noire dans les mains. Les épées s'entrechoquèrent. Greggory par sa force et profitant de son élan projetta Le Masque au sol. Sans attendre, il leva son épée pour lui trancher la tête, mais son ennemi roula pour esquiver. Le Masque réprima un cri de douleur. La lame du Baron avait traversé la chair du coude et on put entendre un petit craquement d'os. Ne voulant pas lâcher le morceau, Greggory leva de nouveau son épée pour porter le coup de grâce... mais il arrêta son coup...une affreuse douleur lui tiraillait la poitrine. Baissant les yeux il vit deux lames rouges de sang dans sa poitrine. Il regarda avec une fascination morbide son sang couler le long de son torse, puis les lames farfouillent sa chair sadiquement. Hoquetant de douleur, le visage de Greggory se tordit dans une expression classique que tous les vétérans connaissent. Celle d'un homme qui se meurt. Le teint devint cendreux, les yeux s'écarquillèrent d'horreur, du sang et de la bile montant dans la gorge. Numéro II sortit ses lames du corps de Greggory. Greggory chancela puis s'effondra. Il pensa

*Un instant de plus et j'aurai tuer Le Masque... un petit instant... et si j'avais couru plus vite?*

Greggory ouvrit la bouche et murmura dans un râle:

"Putain que ca fait mal..."

De la voix enrouée d'un agonisant il demanda alors :

"De...eurk...la bière..."

Un mercenaire superstitieux lui tendit une gourde remplie de bière allemande. Greggory but...mais ne la finit jamais. Ses paupière se fermèrent pour ne jamais se rouvrir. C'était la première bière que Greggory n'avait jamais finit.

Toutes ses pensées se dirigèrent vers ShaniZe, Eleana, Téthys, Kylian, Ann, Ksandra...
Comme il aurait aimé voir grandir ses petits-enfants, passer plus de temps avec eux. Mais il était trop tard. La mort l'avait fauché !
Bah! Il les retrouverait peut être dans ce qu'il y avait après la mort...

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Sergent Alfred attendit jusqu'à 3 les yeux fermés en récitant une prière, prêt a vendre chèrement sa peau. Ouvrant les yeux au chiffre final il vit Greggory foncer témérairement vers Le Masque.

"MERDE !! BARON! NON !"

Il s'élança pour lui venir en aide, mais il fut soulevé du sol empalé par un carreau d'arbalète en plein dans l'abdomen. Il s'effondra sur le sol le souffle coupé. Il ne pouvait plus que regarder le ciel bleu. Il entendit ensuite un gros bruit métallique. La veille armure de Greggory. Tout était fini ! Il souffrait sur le sol. Il mourrait en agonisant lentement, à moins que ses adversaires ne l'achève...un espoir inespéré devant leur cruauté...
Il attendit...cela lui parut une éternité...

Greggory s'était jeté sur Le Masque avec toute sa vaillance et sa fureur.
Il prenait le dessus. Cela ne pouvait se passer ainsi.

Numero II s'élanca alors que Gregorry relevait son épée pour un coup de grâce. Il devrait frapper dans son dos, cela ne l'avait jamais gêné. Si une personne était suffisamment sotte pour lui tourner le dos, elle devait le payer.

D'un mouvement symétrique, les deux lames pénétrèrent les flancs de Gregorry, dechirant chairs et os. Elles passèrent sous sa cage thoracique atteignant les organes vitaux.

"Suffisamment douloureux?" Lui chuchota t'il.... "ou pas?" alors qu'il tournait les lames dans les plaies.

Cette mort était trop belle pour un homme telle que Gregorry, un utopique, s'étant gavé de l'argent des vagabonds.... Il le revulsait...

Il laissa le corps retomber sur le sol et dit:

"Point de sépulture décente pour celui-ci. C'est au bout d'une pique que sa tête se balancera..."

Il se releva en grimaçant. Son coude le faisait souffrir. Mais cette souffrance était atténuée par la colère qu'il avait dans le coeur. Une colère qui était dirigée contre lui même.

*Faut il que je sois assez stupide pour me laisser avoir de cette manière !*

Il observa la scène. Gregorry était mort. Tous les efforts qu'ils avaient mis en oeuvre pour le capturer s'étaient écroulés comme un château de cartes. Il serra le poing de sa main valide. Dans sa voix pointait une colère sourde.

"Numéro II, Tiamat et Lorenzo, occupez vous du corps du baron. Je veux que tout Limoges le voit lorsque l'aube se lèvera. Quand aux autres, achevez les mourrants et rentrez chez vous."

Il marqua une pause.

"Vous avez tous fait du très bon travail."

Il fit volte face et se perdit dans la forêt. Encore une fois on le haïrait pour cette mort. Il soupira. Sa légende se construisait dans le sang et la mort. Ce n'était pas vraiment ce qu'il avait imaginé. Mais il était trop tard maintenant pour reculer. Le fil du destin du Masque était lancé sur le métier....

(La suite ici : http://forum.royaumesrenaissants.com/viewtopic.php?t=74608 )

Alfred attendit courageusement la mort, impassible. Un homme de main se dirigea a côté de lui. Les traits crispés le Sergent demanda avec une pointe d'ironie.

"Allez chien j'ai pas tout mon temps... On m'attend là haut!"

L'homme visiblement courroucé qu'on l'insulte, sortit son épée la leva dans un gracieux arc de cercle et d'un coup brutal...trancha la main d'Alfred. Celui-ci gémit et hurla de douleur et l'homme répondit à Alfred, tout souriant.

"Alors ça va mieux l'ami ?"

Puis il se tourna vers un de ses compagnons

"Laissons le agoniser. Il a été touché à l'estomac, ses sucs gastriques vont lentement lui ronger l'intérieur..."

Ricane puis s'en va, laissant Alfred seul et souffrant le martyr.

Le nobliau était mort...stupidement, ils mourraient tous de cette manière de toute façon.
Cette mission avait été des plus facile comme il l’avait prévu, juste un point noir…

Tiamat chercha des yeux invisible et le vis en train d’égorger un mourrant, il s’approcha de lui sans un mot et se planta devant lui le visage détendu et lui tendit la main

Invisible se releva également sans rien dire et prit la main de tiamat.

Tiamat resserras son étreinte autour de la main d’invisible tout en le tirant violemment vers lui

Le visage d’invisible tout d’abord surpris, pris une expression de douleur quand tiamat lui enfonça une écharde de plusieurs centimètres dans la cuisse et la brisa d’un geste du poignet pour que le morceau acéré reste a l’intérieur de sa jambe, se faisant, et avant toute réaction, il lui murmura doucement à l’oreille

« Ne t’avises plus jamais de me prendre l’âme que j’ai choisie, sinon c’est toi qui ira rejoindre le passeur…
Laisses tes insultes au fond de ta gorges et ton épée dans son fourreau.
Il n’est pas écrit que l’un de nous deux doivent mourir aujourd’hui… mais le mince fils de ta vie peut de rompre facilement à tout moment et comme charon a déjà beaucoup de passager aujourd’hui, il ne fait pas bon d’attendre seul sur les rives du styx…
Je vais te tourner le dos pour amener ce cadavre puant a limoges, c’est la dernière fois que tu le verras… je te conseille plutôt de rentrer chez toi et de retirer cette écharde de ta cuisse, c’est du bois dur rien ne resteras a l’intérieur et désinfecte correctement pour ne pas voir tes muscles se raidir dans quelques temps… »

tiamat lâcha la main d’invisible, qui fit quelques pas en arrière tenant sa cuisse et lui lançant un regard plein de haine, et fit volte face pour aider les deux autres à décapiter puis emmener le corps de ce guignol a limoges

Il était surpris de la réaction de Tiamat.

*Que signifie ce comportement ? cela n'a pas de sens. il confond ses intérets avec ceux ed notre organisation. il fadra que je m'en ouvre au grand maître...* se dit il en son fort intérieur.

écoutez mon cher, cette embusade n'a rien d'un jeu, comme je vous l'ai dit tout à l'heure. Nous ne cherchons ici qu'a accomplir l'Oeuvre de Notre maître à tous. nous ne sommes pas des seigneurs en train de se partager des lopins de terre de nos royaumes à grand coups d'épée et de batailles. Nous ne comptons pas, comme eux, nos morts pour savoir qui est le meilleur. la force de notre équipe réside dans son nombre et son organisation, pas dans les talents individuels des uns et des autres.

alors si vous voulez compter vos victimes, bien mal vous en prend, mais ne compter pas sur moi pour entrer dans votre jeu.

C'est en obeissant à notre maître que vous vous ferez reconnaître. pas dans des actes de bravoure inutiles.

Il se retourna lentement et repartit vers les fourrés, sans boiter, en se disant que ce petit morveux de Tiamat finirait par leur causer des soucis...