[RP] L'enlevement de Chaton ou la mort de Vivelame

Brunehilde a écrit:: EuphoriqueBlessée ,pendant l'affrontement contre les kidnappeurs de Vandef ,Brune avait choisit de faire retraite au prieuré de Bourganeuf.
Au fur et a mesure que sa blessure cicatrisait , son corps se mit a subir des transformations dont elle ne tarda pas a découvrir la cause .
Une vie grandissait en son ventre.
Définitivement guèrie et toute a son bonheur elle avait quitté la prieuré et se dirigea d'un pas allègre vers sa maison. La solitude des lieux ,Solstice ne donnant pas signe de vie ,lui pesa très vite. Un matin elle prit de le chemin de la forêt , au bord de la rivière elle avait fermé les yeux ,libèrant les larmes trop longtemps retenues,ses mains posées sur son ventre.Le souvenir de Solstice embrasait son coeur et son esprit.Ici ils s'étaient aimés ,adorés concretisant de baisers et tendres caresses l'amour éternel qu'ils se portaient l'un à l'autre.*Solstice* de ses lèvres le nom de son époux s'échappa dans un cri ou le désespoir remplaçait amèrement son contraire.
Et comme elle l'avait fait le soir de ses noces ,elle murmura son amour a cette nature témoin de leurs promesses échangées.

Dame ,dites à mon amour si vous le voyez que j'attends un enfant de lui. Qu'il est ma vie ,mon autre moi même . Que je ne vit que pour lui ,que sans lui je ne suis pas. Qu'il est mon éternel bien aimé,que sans lui déjà mon esprit et ma raison ,ma quittent peu à peu.

Elle avait soupiré s'était levée et d'un pas ausi lourd que la solitude qui règnait en son coeur ,elle repartit vers le prieuré.
Les semaines et les mois étaient passés ,avec l'aide de deux soeurs, elle avait donné la vie a une petite fille. De condition robuste Brune put rapidement en prendre soin ,et la petite fille grandissait vite, belle et bien portante.
Le plus grand plaisir de Brune , était de s'occuper de sa fille,profitant de chaque moment avec elle pour lui parler de son père.
La gamine en avait hérité la longinillité du corps et des mains. Ses cheveux noirs de jais et ses yeux verts forêt sombre. Seule sa bouche boudeuse fut l'heritage de sa mère. Emerveillée par sa beauté Brune lui avait donné l'autre nom de ces être de la forêt don son père avait plaisir à dire qu'il en était le descendant.
Un matin ,levée aux aurores ,sa fille dans ses bras elle repartit vers la forêt ,devenu lieu de prédilection des jeux de sa petite reyne. Elle marchait tranquillement et s'approchait d'une clairière , cachée par des arbres séculaires . Elle deposa son enfant au sol ,qui se mit aussitôt à courir, et le rire suivit bientôt d'un cri ,ou se mélangeais la peur et l'horreur. Alertée Brune courru vers elle et se figea.

[RP] L'enlevement de Chaton ou la mort de Vivelame 09102602455688192

Solstice a écrit:: Qu'était-il devenu le courreur des bois dénudé, celui que l'on appelait elfe, qui pourtant se bercait d'illusions douces d'enfant, protégé par ce mensonge des forêts, constamment en attente d'une félicité, Solstice était l'être rêveur et rêvé qui ne manquait souvent de rendre fou son entourage par son babil incessant et rimeur qui lui avait valu maintes fois représailles de certains se sentant agresser d'une telle envie de se voir en harmonie de la nature de la vie. Seulement, Solstice n'était pas si ouvert qu'il ne se rendait compte des ravages et emois qu'il causait.

Son chemin avait été parsemé de roses d'une primeur toute nouvelle. Choyé par Brunehilde, une amazone aux vers enchantés, aimant souvent partir en vrilles et évoluer à ses côtés, il ne manqua lui demander sa main pour enfin l'épouser, découvrant soudain le bonheur d'être accompagné.
Mais toute histoire connaît ses heurts, et celle-ci n'y fit exception. Et lors d'une décision un peu précipitée, Solstice trop envieux de la nature et trop interdit des choses de la vie, se rendit à Paris, sans même prévenir ses pairs, parents et amis.

Bourganeuf n'était pas une capitale, et il s'en rendit vite compte. Face à la petite bourgade, Paris était d'une attraction immonde à laquelle en toute innocence il ne résista pas. Nombreuses furent ses erreurs, l'une après l'autre, tatônnant dans le monde altruiste et intéressé, parfois si désintéressé que même les plus cuistres se contentaient d'un coup d'oeil un peu dégouté face à cet être décalé et malséant en ces lieux de la haute société.
Mais comme toute grande famille, les batards sont nombreux, et dans la belle Paris, nombreux furent les malfrats qui l'entrainèrent vers l'oubli de son but premier.
De chercheur du nouveau il tomba de charybde en scylla et découvrir peu à peu les vices de l'au delà, drogues et moeurs dépravés s'offrirent à lui comme un bien renouvelé.

Tout lui fut présenté comme délice de la nature par ces êtres sachant manipuler, et peu à peu dépouiller de sa fortune, il se trouva sans le sou à mendier sans espoir de retourner en sa bourgade auprès de ceux qu'ils aimaient. Car en sa luxure il n'avait jamais trahi ce voeu de n'être qu'à elle, et ce, toute sa vie. Et fidèle en son corps en son coeur, malgré toute la vie qu'il avait menée en cette débauche malembouchée, il se rappelait Brunehilde, le bercant au gré d'une rivière, tout deux enlacés, à s'apprendre l'amour de mille et unes manières sans jamais s'en lasser.

Et voilà l'elfe déchu dans les rues des grandes villes, mendiant, se laissant battre et finalement, décidant de faire ce qu'il désirait en tout son désespoir, rentrer chez les siens au prix même de décevoir. C'est ainsi qu'il vola à nombre de personnes, entrant chez les gens, dérobant leurs possessions avant de retourner à ses comptes, comprendre qu'il lui manquait encore assez pour effecteur le voyage qui le rammènerait à Bourganeuf, dans les bras de sa Brune.

En ses quêtes desespérées, Solstice entrevit le mal au plus profond de son esprit, et c'est ainsi qu'on le vit lorsque volant chez un influent, il découvrit aux lames acérées, des truands proclamant qu'il braconnait sur les terres d'un seigneur des voleurs, un vrai boucher qui ne manquerait lui apprendre le respect.
Vite, il s'enfuit, chevaucha longtemps, volant la monture d'un des brigands, entendant les flèches siffler à son oreille, écoutant le bruit des sabots se rapprocher, s'éloigner, revenir...
La chevauchée fut longue... essouflée... Et au beau milieu d'une plaine, il se trouva enfin seul, abandonné, continua vers Chabrières, espérant parvenir à retrouver son but premier.

Au beau milieu de la forêt qu'il avait atteinte, enfin, son corps s'affaissa sur le côté, craqua, sonore, un bras le long du corps, mais surtout en son dos, une flèche des voleurs fichée, maculant son corps d'un sang poisseux, de plusieurs jours, infecté d'une plaie.
Se trainant contre un arbre, sentant ses forces l'abandonner, livide et sans un battement de cil, fixement regardant le tronc devant lui, il s'y affaissa, jambes écartées et bras en croix, tête penchée de coté, abandonné.
Une larme si froide coula sur sa joue, le laissant dérouté, face à la mort qui l'accueillait presque tendrement, mais avidement, pas comme les bras de son amazone. Non... une mort jalouse et qui n'en démordrait, une mort sans doute et sans avis autre que le sien. Une mort qui emporterait tout et ne laisserait rien.

Sa propre main se levant aux cieux en une dernière supplique, il tenta entre les branchages percer d'un regard jusqu'à la voute étoilée? ensoleillée? Perdant notion du temps, le regard voilé, il n'arrivait à comprendre que lutter pour ses envies ne servait plus à rien. Le corps à l'agonie, le coeur en souffrance, sa tête s'affaissa et sa main retomba, d'une loudeur bien révélatrice de son état...

Solstice était mort comme il était né, rendu à la nature sans même l'avoir honorée, sans une idée de l'être qu'ils avaient tout deux engendré, Elle et Lui, tout deux aimants, aimés, et séparés par l'égoisme d'un destin qu'il prit à pleines mains sans conséquence d'un futur s'avérant désastreux, sans conscience d'un avenir pernicieux.
La mort rendue à la nature, seule satisfaction, il expira son dernier souffle d'un seul nom...

Brune a écrit:: Figée sur place Brune ,ne vit pas le ciel si bleu quelques instants auparavant être remplacé par un gris chargé de la souffrance qui peu à peu s'insinuait en elle. Un vent léger s'était levé et faisait voler les quelques feuilles déjà tombées annonçant le début de l'automne.
Le temps était suspendu ,aussi figé qu'elle ,la main de sa petite fille serrée dans la sienne ,bougea la ramenant à l'instant présent.Elle baissa la tête vers sa reyne ,qui la regardait les yeux horrifiés.

*Va ! Cours vers la maison ,ne reste pas ici . Je te rejoindrai vite. Va cours.

Tandis que sa fille disparaissait derrières les arbres ,elle se tourna vers le corps appuyé contre un tronc d'arbre de celui qu'elle avait reconnu.
Telle une automate,elle fit les quelques pas qui la séparait de Solstice , et tomba à genoux à ses côtés.
Les habitants de Bourganeuf entendirent-ils le hurlement presque inhumain qui vint de la forêt à cet instant.
Brune amoureuse épouse de son elfe bien aimé,hurlait son désespoir ,en berçant dans ses bras le corps sans vie de Solstice. Les larmes coulaient sans s'arrêter sur ses joues ,son visage levé vers le ciel,la tête de son époux serrée contre son coeur.
Les heures qui passèrent la trouvèrent dans cette même position,ses lèvres murmurant sans fin.

*Pourquoi? Mon bien aimé ,mon autre moi même,mon amour éternel,je ne suis rien sans toi ....

La fatigue et la douleur eurent raison d'elle et de son esprit qui peu à peu s'obscurcissait ,et l'aurore pointant à l'horizon ,la trouva allongée à mène le sol ,le corps de Solstice serré contre elle.
Elle resta ainsi encore un moment ,caressant ce visage tant aimé ,autrefois si souriant,devenu triste et glacé par l'œuvre immuable de la mort.

La mort!
La coeur de Brune s'était fermé, glacé , en elle ,elle sentait que son "amie" s' était installée définitivement.
La mort sa compagne de chaque instant ,celle qui l'avait laissée vivre ,en échange de services donné et de vies prises par un baiser.
La mort qui lui avait ravi l'être qui avait le plus compté pour elle ,celui qui avait d'elle une reyne en son coeur.
Un goût métallique lui venait à la bouche ,elle le reconnaissait ,et une envie pressante d'y goûter de nouveau ,ôta de son esprit les derniers instants d'humanité.
Elle savait qu'au bout elle y trouverait la mort. Quelle importance.
Aussi sur que quand elle était vivante elle était déjà morte, elle se dégagea lentement ,déposant avec douceur le corps de Solstice au sol. Elle le tira ensuite par les pieds jusqu'à la rivière et l'y laissa couler.

* Va retournes à Dame nature . Je t'y rejoindrai bientôt.*

Quand elle tourna le dos une grande lassitude s'était emparée de son âme et ne lui appartenait plus . Et ce fut de son pas gracieux qu'elle reprit le chemin de Bourganeuf, son visage à jamais éteint ses yeux vides n'y apportant plus la lumière.
Elle était redevenue "l'Ange de la mort".

Nebisa a écrit:

Neb avait quitté Limoges une fois ses affaires en ordre. Le besoin de se retirer du monde était plus présente que jamais, elle devait absolument partir cacher ses tourments dans son domaine de Chabrières. Là bas elle pourrait se resourcer et prendre les forces nécessaire pour continuer à lutter. Lutter pour son enfant à naitre, lutter pour ses enfants ... lutter pour vivre...

La forêt était si belle... un tel bain de senteurs et de sensations... Déjà elle se sentait mieux, la douleur d'une absence dont la seule explication lui paraissait trop audieuse pour que seulement elle accepte de l'envisager, les saignements répétés qui la terrorisaient depuis quelques jours... tout celà se tassait peu à peu au fil des pas du cheval entre les arbres centenaires de cette forêt tutélaire.

Pourtant... la forêt semblait triste, les arbres mornes, les fleurs ternes... les oiseaux et les animaux eux même resentaient cette tristesse amére... Quelque chose s'était passé et Chabirères portait le deuil ... Inquiéte et oppressée, celle qui restait malgré les masques de la société, une fille des bois au fond de son coeur, se demanda ce qui avait pu se passer ici...

Il fut un temps ou vous me l'auriez soufflé beaux esprits des bois... mais je vous ai quitté depuis trop longtemps... Chabrières, toi que l'on me donna mais qui me fit l'honneur de m'accepter en ton sein, sache que je suis revenue à toi... Accepte à nouveau de t'unir à moi et ces voeux jamais ne se rompront...

Si elle avait su... si elle avait pu savoir que l'elfe tendre avait quitté les hommes au coeur de fer... si elle avait su que tout aussi morte que son solstice d'été, la brune rimeuse était à présent morte... Elle aurait commencé à trembler, elle aurait pleurer et maudit le sort... Mais elle l'ignorait et poursuivi sa route dans le bonheur de l'ignorance d'un drame qui a déjà joué son premier acte ...

[RP] L'enlevement de Chaton ou la mort de Vivelame 091026025148374074

Vivelame a écrit:: La carte de numéro II serrée dans sa main ,Vivelame ,avait déambulé sans but dans les ruelles sinueuses des bas fonds de Limoges ,la ou elle était sure ,elle trouverait ce qu'elle cherchait.
Elle avançait de son pas gracieux ,sa silhouette se découpant sur les murs des masures qui habritait tant de pauvres ,indigeants et autres malfrats de toutes sorte. Quelques prostitués edentées et habillées de couleurs criardes arpentaient les ruelles de long en large attendant le client qui leur apportera la solde ,qui irait pour plus de la moitié à un souteneur sans envergure et sans scrupules ,leur laissant juste de quoi acheter une pauvre miche de pain rassie.
Elle se glissa contre un mur dans l'ombre quand elle aperçut un groupe de jeunes gens qui était venus ici chercher de quoi assouvir leur vices les plus secrets. L'un d'eux avait attiré son regard ,il était plus grand que les autres et semblait ne pas savoir ce qu'il attendait réellement. A ses manières hésitantes ,elle devinait qu'il allait bientôt quitter les lieux ,et irait vers un destin qu'il ne savait pas encore être si court.

Par des grand gestes d'amitié il salua enfin ses compagnons ,et s'engagea dans la ruelle ,qui faisait angle avec le mur ou Vivelame était cachée.
Elle le laissa le distancer d'une dizaine de pas ,et sortant de l'ombre le suivit sa dague serrée dans sa main droite.
Il marchait assez lentement pour qu'elle puisse le dépasser dès qu'elle en eut la possibilité. L'homme la voyant l'apostropha d'un ton paillard, elle s'areta et se retourna,le sourire aux lèvres , ses bras postés le long de son corps elle attendit. Il fit les quelques pas les séparant ,l'invitant d'une voix chargée par l'alcool qu'il avait ingurgité ,a passer de doux moments avec lui.
Minodant et riant de bon coeur Vivelame le laissa la sèrrer contre lui , les mains de l'homme l'accrochèrent aux épaules et il la poussa contre un mur, Sa bouche glissait sur son visage, et ses mains maintenant glissaient vers sa poitrine ,Vivelame l'areta d'un geste.

ET bien messire . Vous etes pressé . Nous n'avons même pas fait connaissance.

Surpris l'homme sans la lacher se recula un peu . Vivelame profita pour se dégager et d'une main le poussa dos au mur ,avec assez de douceur pour ne pas le faire fuir.

Ne savez vous pas que pour m'embrasser il faut d'abord le demander à mon amie? Elle sourit.Mon amie ,vous ne savez pas qui c'est ? Je vais vous le dire .

Décontenacé par la tournure que prenait les évènemets ,l'homme regardait cette femme dans les yeux ,une frayeur insidieuse se glissait en lui .La voix de Vivelame le glaça entièrement quand de nouveau elle chuchota à son oreille .

Mon amie c'est la mort . et elle viens a vous comme ceci.
D'un geste précis elle avait levé son bras ,et la lame ,fit comme un bruit de parcemin que l'on froissait, quand elle trancha la gorge de l'homme ,dont le corps déséquilibre glissait le dos long du mur . Vivelame le retenant ,serra dans ses mains- la droite tenant la dague sur la lame delaquelle le sang faisait une trainée qui coulait sur ses doigts -,le visage de l'homme qui rendit son dernier soupie ses lèvres scellées a celles de Vivelame ,qui sy abreuvait du liquide chaud et rouge qui s'en échappait comme d'une fontaine d'ou le meilleurs des liquides les plus precieux pénetrait en abondance jusque dans la gorge gourmande de Vivelame.

Vivelame a vendatour a écrit:: C'était la troisième fois en une semaine qu'elle était aller pëcher,dans l'intention d'observer ses faits et gestes."Je sais tout des tes faits et gestes "Elle avait murmuré en le voyant ramer tranquillement sa barque sur le rebord ,non loin d'elle.
Elle l'avait peu à peu séduit au cour de leur parties de pëche ou ils avaient le deuxième soir partagé leur poisson en la grillant ,à l'endroit même ou ils s'étaient retrouvés pour pëcher.Les rayons du soleil preçaient a travers les arbres enracinés profondement de ce côté du lac,faisant miroiter l'eau calme .
Allait-il sentir qu'il n'avait plus que quelques minutes à vivre quand il sera trop près d'elle pour pouvoir se sauver?Aussitôt qu'il la vit ,il eut pour elle un large sourire et lui fit un grand signe de la main , lui signifiant combien il était heureux de la voir.

Elle lui renduit son plus beau sourire consciente de l'attraction séductrice qu'elle avait sur lui.
Elle avait depuis longtemps jeté sa ligne ,et le regarda installer la sienne.
Une fois ceci fait il descendit de sa barque en éttirant ses bras en croix ,satisfait et prit place à ses côtés.
Pendant cette fraction de secondes leurs regards se croisèrent ,elle surprit son expression au moment ou elle l'enlaçait ,la lame levée au ciel brilla sous les rayons du soleil ,l'aveuglant juste au moment ou elle lui déchira la gorge d'un seul trait,une expression dépouvante traverssa son regard .
Sous l'effet du choc et de la douleur ,le corps de l'homme tomba en arrière ses cheveux mi-longs lui balayaient la figure . Elle les repoussa d'un geste impatient ,rien ne devait la distraire du plaisir de le sentir se débattre contre elle.
Il avait ouvert la bouche d'ou un filet de sang s'échappait .
Elle sentait le corps de l'homme tressauter contre elle ,excitée à l'extrème elle l'embrassa ,lëchant de la pointe de sa langue le sillon de sang qui s'échappait entre les lèvres de l'homme .
Puis lentement ,elle sortit le laissa glisser au sol ,sortit une carte de sa poche et la glissa sur la déchirure crée par a dague.

Chaton a écrit:: À force d'être perdue dans ses pensées, Chaton ne s'était pas aperçu du tout que la nuit était tombée. Elle regarda autour d'elle surprise de se retrouver dans la noirceur mais n'eut point peur. Se levant tranquillement, elle entendit le bruit des animaux qui s'éveillaient ou de ceux qui allaient se coucher.

Elle eut un léger sourire, la nature lui manquait. Elle se mit à marcher lentement, sereine dans ce cadre si enchanteur. Si elle avait sû d'avance ce qui l'attendait dans les prochains jours, elle n'aurait pas été si sereine que cela. Elle saurait même dépecher de rentrer à Bourganeuf embrasser ses enfants une dernière fois.

Vivelame a écrit:: Partie en chevauchant du lac ,Vivelame passa devant le jardin des soupirs ,et s'étonna de trouver si facilement la personne qu'elle cherchais.
Chaton semblait perdue dans ses pensées , et cela l'arrangeait , elle maudissait la faiblesse dans laquelle était tombée Chaton ,elle si fière amazone .
Elle areta son cheval et en descendit tranquillement ,lui donna une tape sur le flanc ,pour qu'il ne reste pas la.
Et d'un pas tranquille ,se mit a suivre la femme qui devant elle marchait tranquillement le sourire aux lèvres.
Elle se souvenait de ce jardin ou sa soeur et elle avaient pleuré ensemble la perte de la soeur jumelle de Chaton, aujourd'hui Vivelame n'était pas la pour sa.
La nuit était noire s'arrangeant é créer des ombres propices au fait qu'elle devait accomplir.
Tout en marchant elle sortit un chiffon de sa poche et y versa un liquide contenu dans une fiole et fabriqué avec les plantes qu'elle connaissais bien.
Elle était maintenant à deux pas de Chaton ,qui continuais sa promenade l'air rêveur.
Elle dit juste un mot.

Chaton.
Au moment ou l'interpelée se retourna ,d'un geste rapide Vivelame lui posa avec force le chiffon imbibé sur le visage englobant le nez et la bouche.
Surprise ,Chaton n'eut pas le temps de se débattre et tomba dans l'inconsscience.
Vivelame l'aida a s'allonger par terre ,se releva ,siffla entre ses lèvres appellant ainsi son cheval,qui arriva bientôt répondant a l'appel de sa maîtresse.
De corpulence fluette et légère ,Vivelame n'eut aucun mal à soulever Chaton du sol . Elle la hissa sur le dos d'Isildur y grimpa et galopa a vive allure ,vers l'endroit ou une petite fille attendait son retour.

Vivelame a écrit:: Ilsidur trottait,maintenant sur le chemin de bois que Vivelame lui avait fait emprunter, Hidalgo suivait les rennes atachées ,a la selle de sa monture. Arrivée près d'une clairière Vivelame tira sur les rennes ,et Ilsidur areta son pas.
Chaton commençait a se réveiller ,il était temps qu'elles arrivent à destination. Au fond de la clairière en bordure du l'étang , une cabane ,silencieuse.
Avant de descendre de son cheval ,Vivelame tourna la tête de tous côtés ,scrutant les bois ,a l'affût du moindre bruit qui pourrait lui indiquer qu'elle avait été suivie.
Seul les bruit du vent dans les branches des arbres accompagnés par les hululements des oiseaux nocturnes se faisait entendre.
Rassurée elle mit pied a terre .
Retenant Chaton ,pour l'empêcher de glisser , d'une main ,elle caressa le visage de Chaton et poussa le visage de celle-ci de façon à ce qu'elle puisse voir ses yeux ,qu'elle avait encore clos.

Ma Chatonne *elle murmurait doucement* Je sais que tu est réveillée. Nous sommes arrivées . Je vais te faire descendre du cheval. Mais s'il te plaît soit sage. Tu aura toutes les réponses aux questions que tu te poses en temps voulu.
Pour l'instant contente toi d'être obéissante,sinon je vais être obligée d'utiliser des saveurs que tu ne connais pas ,et que tu n'aimeras pas. Je suis sure que tu va choisir la sagesse.

Elle riait en disant ces mots , un bruit venant de la cabane la fit se retourner et son rire se changea en sourire ,celui qu'elle n'avait plus que pour son roy , comme autrefois ,quand il faisait trembler d'amour son époux éternel.

Ma douce ,viens aider maman. Regarde qui je t' emmenes.

la silhouette longiligne d'une jeune fille avança vers elle ,et dans un soupir qui la fit trembler entièrement ,Vivelame put voir ce visage qui ressemblait tant à celui de son amour mort ,qui l'attendait qu'elle rejoindrait bientôt.
Les deux femmes ,sa petite reyne avait dix ans et avait déjà une très forte personnalité et une force physique au grand bonheur de Vivelame qui voulait que sa fille soit indépendant et fort,firent glisser Chaton du cheval ,la retenant debout pour pas qu'elle tombe.
La soutenant de chaque côté ,ils firent ensemble les quelques pas qui les séparaient de la cabane et y entrèrent.
Ils l'emmenèrent jusque sur le lit et l'aidèrent à s'y allonger . La petite reyne prit place à ses côtés sur le bord du lit, et doucement ,il chantonna pour sa tante ,une chanson que sa mère fredonnait souvent.

*Promenons-nous dans les bois....

Vivelame ,avança au milieu de la pièçe regardant autour d'elle ,elle eut une grimace ,serra les dents et s'avançant vers une table poussée contre un mur ,elle fit tomber d'un geste rageur de la main ,les verres et la bouteille d'ypocras qui y étaient restés.
Il ne fallait plus se laisser attendrir par quoi que ce soit ,tant de choses restaient à faire avant de le rejoindre et boire encore à ses lèvres les restes de cet alcool si tentant.

Laissant ,sa fille et Chaton à la cabane ,Vivelame sortit à l'extérieur et prit le chemin ,qui contournait l'étang.
Songeuse elle se demandait ce qui l'avait poussée a sortir dehors . Elle aurait aimé se reposer ,après la chevauchée qu'elle venait de faire . Mais une force invisible l'y avait poussée ,et très rapidement ,elle se retrouva au bord d'un plan d'eau qui s'avérait être un lac.
Elle scrutât l'horizon ,ne sachant définitivement pas ce qu'elle cherchait.
Elle plissa les yeux quand ,elle vit soudain une silhouette avancer vers elle en dansant sur place . L'étonnement se dessina sur son visage. *Non sa ne peut être elle ,elle est morte ,mais pourtant.*
Elle commença à avancer lentement et l'espace entre elles se rétrécissait.
L'écho du rire de la danseuse lui parvins presque clairement ,aussi Vivelame ,éclata d'une rire hystérique ,rejoignant celui de la silhouette d'un fantôme qui n'en était plus un.

Toi ? Ici? Hummm ,quelle surprise .* Vivelame détaillait la danseuse qui s'était arrêtée à son rire *
Mais dis-moi quel nom portes-tu maintenant? Cela faisait longtemps ,depuis la cour .Toi aussi tu ne supportais plus son odeur . Mais dis-moi les fantômes ont encore de l'odorat?

Elle se remis à rire et écarta doucement ses bras saisisant sa dague elle leva son bras au ciel ,l'hystérie la reprenant.

On aurait presque envie de crier comme au bon vieux temps. Tu t'en souviens ? * Et du plus profond d'elle même ,elle poussa ce cri qu'elle avait plus que tout idéalisé.
"Pour le Masque"*

Griffes a écrit:: *Galop soutenu,
Brise tourmentant nos montures,
Poussières envahissants nos gorges...

Le visage de GRIFFES se rendait de plus en plus gris, reflet de son humeur vengeresse. Il ressentait de la haine et du désespoir. Il semblait pret à tout acte pour libérer Chaton et Brune des mains de cette femme meurtrière que l'on nommait Vivelame...

Il n'en savait que très peu sur elle et ne souhaitait pas en savoir plus.
Elle n'avait pas de visage apparemment, seul un Masque de mailles tressés trahissait son regard et ses lèvres.
Elle tuait comme une Veuve Noire ses victimes, égorgeant furieusement et jouissivement ses proies innocentes, offrant son rituel "Baiser de la Mort", en suprême extrême onction.
Voila ce que GRIFFES avait compris, et surtout qu'elle était revenue de nulle part... Cela lui suffisait à se nourrir, se nourrir de furie et de haine.

Il chevauchait aux cotés d'Anyaka, Oanell et ce mystérieux "Le Grélé" qui semblait en savoir beaucoup... beaucoup apparemment... Aussi GRIFFES refusait d'en apprendre plus. Cela était assez.

Il ne menagea pas sa monture, refusant les pauses, oubliant de d'offrir eau et avoine à son cheval, ne se nourrissant lui même que d'une idée fixe et obséssionnelle...

Le regard de GRIFFES était toujours aussi sombre, le goût des couleurs n'était pas revenu, les contrastes lui étaient toujours aussi violents, la douceur des lieux avait disparus de ses yeux, du noir, du blanc, des contours et rien de plus... une vision photoscopique du monde, basée sur de nouvelles règles... celles de la souffrance !

Sabots contre terre, frappant inlassablement le sol, fracassant toute chose pouvant être un obstacle.

La hargne, la vengeance rythmaient le coeur fanatiquement de GRIFFES... gorge sèche, adrénaline montante...

Vint le moment où, nuit tombée, les montures ne purent continuer.
GRIFFES mit pied à terre, à contre coeur, IRE suprême prenant son âme. Il aurait donner sa vie ou celle des autres pour un canaçon apte à continuer.
Il n'entreteint pas son cheval, restant indifférent à son destin.
Il s'éloigna du groupe, préférant jeuner que de faire acte de communication forcée.
Seul.

Il fuya la lumière et la chaleur du feu que "les autres" avait allumé, préférant la morsure du froid et la caresse de l'obscurité... douce obscurité, rassurante...

Un bruit !
Celui d'un petit rongeur dans les feuillages... GRIFFES grogna interieurement... Félin...
Pierre à la main
Serrée
Rongeur égaré
Aveugle
Ne voyant pas son prédateur
Pierre lancée
"Violence"
"Violence exutoire"
Musaraigne brisée
écrasée sous la caillasse meurtrière
Félin satisfait,
GRIFFES posa la main sur sa fourrure encore chaude et suintante... sanguilonante... Une morsure, une vraie, pas de lèvres chaudes ni d'envie sensuelle ou torride, non, de la rage. Mordant le rongeur, déchirant ses tissus vitaux à pleine dents, sang coulant le long de son bras, caressante sensation morbide.
Il croqua et mangea l'animal cru comme un être sous-développé, mut par la haine. Les "autres" dormaient peut-être. GRIFFES lécha son bras.

Aucune envie, aucun plaisir dans cet acte, aucun dégout, un instinct, rien d'autre, guidé par la vengeance.

Le crépuscule devint jour naissant, en noir et en blanc.

Visage mort, gris, celui d'un homme d'importante carrure dopé au désespoir.

Oichi/Hinata a écrit:: Oichi continuait toujours son festin... Le rat était délicieux pour elle... Meilleur qualité qu'a la Cour. Soudain, ses yeux se retournèrent dans leur orbite avant de reprendre place... La personnalité d'Hinata avait repris la possession du corps, jetant le rat degueu dans le lac et essuyant le sang autour de sa bouche. Ses mains baladeuses se mirent a tâter son corps, s'arrêtant sur des parties, puis la Folle se mit a danser un peu anarchiquement riant aux éclats, faisant entendre son rire aigu au plus loin. Une voix s'éleva dans son dos, Hinata se laissa basculer en arriéré pour s'étaler dans l'herbe. Elle voyait a présent Vivelame a l'envers et pouffa de rire. Elle répéta les même paroles.

"Toi ? Ici ? Hum... Quelle surprise. Hihihihi ! Mon nom ? Nom de ? Nom a ? Nom ! O. I. C. H. I... Oichi ! Yahouuuuu ! Longtemps ? De ? Ah ? Oui ! Hihihihi... Odeur ? Celle du Bal me rend amoureuse... Mais... Il a brulé ! Brulé ! BRULE ! RRRRRRRrrrrrrh ! La Cour... On y retournera dis !? Dis ?! Dis ?!"

La Folle eclata de rire aussi en plissant les yeux.

"Crier ? Ouiiiiiiiiii ! Vieux ? Je suis pas vieille ! Maiiiiiiiis ! Quoi ? Envie ? Ouiiiiiii ! Hihihihi !"

Hinata leva son pied vers le ciel.

"Pour le Masque !"

Riant comme un tarée, elle manqua de s'étouffer... Toujours allongée, elle lança la nouvelle carte en l'air.

"Nouvelle née je suis ! L'autre apparaitra aussi... Je squatte ! Hihihihi... Mais quel est... Euh... Plan.. Suite... Ah oui ! Quel est la suite du plan ? Murmure... Murmure. MURMURE !"

Vivelame a écrit:: Riant aux mots sans suite prononcés par la femme Vivelame se laissa glisser le long du tronc d'arbre ,et son rire mourant peu à peu dans sa gorge ,elle essaya de déchiffrer les charabias prononcés par une Hinata éperdument folle . Elle hocha la tête en entendant son nouveau nom.

Elle parlait ,du bal , le bal avait brûlé. Quelle importance ,elle n'y avait jamais mit les pieds. Le bal fut le règne de poilchat. Et sa propre mort lente qui s'ensuivit ,jusqu'au bonheur ,et ensuite l'horreur. Un Plan?

Oichi ,ou qui que tu soit . Je n'ai pas de plan, j'ai enlevé ma soeur ,qui la pauvre croyait encore aux promesse hideuses des hommes . Et pour la suite et bien ....J'ai soif très soif et le sang et le seul nectar que je connaisses et qui puisse me désaltérer. Non, pas de plan Juste une suite de gorges douces ,jeunes et fines ,d'où coule ce sublime et précieux nectar rouge .
Ou cela me conduira-t-il ? A la mort ? A la cour? La ...Cour ...hummm pourquoi pas

Vivelame se remit à rire une folie douce embrumant son cerveau ,elle tendit une jambe et sortit de sa poche une sacoche ,contenant une poudre aussi neigeuse que blanche, et d'un doigt mouillé elle le pointa à l'intérieur et le passa ensuite sur ses gencives ,que sa langue avide lécha .Un bien être s'empara d'elle ,elle se laissa aller ainsi contre le tronc d'arbre ,des murmures incessants bruissaient dans sa tête ,des silhouettes y dansaient faisant bouger les prunelles de ses yeux ,de nouveau son rire hystérique monta de sa gorge mourant peu à peu tandis qu'lle poussait un gémissement ou la folie se mêlait à la douleur.

Oichi a écrit:: "Pas de plan ? ... ... ... Promesses ? Hideuses ? Surement celle d'un homme ! Homme... Les meilleurs... Ouiiiii ! Ils sont a la Cour ! Mais rare rare RARE ! Du sang ? Hihihihihi J'en ai a nouveau ! La mort ? C'est une vilaine ! Brrrrrr.... Conduire ? Ou ? La Cour ? Ouiiiiii... Mais peut etre autre part ! A toi de voir... Hihihihi"

La Folle se redressa et s'assit face a Vivelame. D'un air intriguée, elle la regarda se frotter les gencives avec son doigt. Ne bougant toujours et la fixant, Vivelemae se laissa glisser, la mettant a sa hauteur. Une impression ? Peut etre... Vivelame semblait etre aux anges. Profiteuse ? Ouiiiiiii ! La Folle se mit a quatre pattes et avança vers Vivelame, un enorme sourire aux levres devoilant presque son intention... Pendant une seconde, la folie semblait s'etre envolée mais c'etait une chose impossible...

"Sang.... Sang... Sang !"

Sur le court chemin qui menait a Vivelame, la Folle se mordit les levres a sang et d'un coup sec, fit une entaille grace a ses canines sur sa langue. Ses douces levres imbibés de sang vinrent se poser sur celle de Vivelame, sa langue forçant le passage pour entrer dans la cavité buccale de la femme, la remplissant de sang doucement, ses mains caressaient ses courbes et ses yeux etaient clos. La suite ? On verra... Elle bougera quand Vivelame bougera... Toute façon... Elle a rien a faire d'autre. Desir et plaisir resentit par Hinata, degout et haine resentit par Oichi...

Vivelame a écrit:: Son cerveau embrumé par les exquises voluptés apportées par une neige blanche et fine ,Vivelame avait l'impression que son corps planait au-dessus d'elle. Dans son esprit cotonneux ,des voix se mélangeaient les unes avec les autres créant un imbroglio lancinant et pourtant si doux et léger.
Elle commença à se débattre ,quand elle sentit un contact sur son corps ,elle trembla, au frôlement humide sur ses lèvres ,s'était chaud et sucré. Elle sentait le liquide couler lentement dans sa gorge ,et quelque chose qui bougeait et forçait le passage entre ses dents,elle écarquilla les yeux de stupeur ,en devinant la langue ,qui s'enroulait à la sienne .
Devant le visage de la femme qui l'embrassait elle eut un mouvement de recul et repoussa Oichi de toutes ses forces et se redressa trop brusquement ,la neige fine agissant dans tout son corps ,et endormissant son cerveau lui fit tourner la tête la laissant au bord de l'évanouissement . Elle s'accrocha au tronc d'arbre derrière elle pour ne pas tomber ,et éclata d'une voix haineuse.

Tu est folle*Elle essuya sa bouche d'un revers de main. C'est vrai oui ...tu est folle ..hihihi ! Mais ne recommence jamais cela* Elle approcha son visage de celui d'Oichi Je n'hésiterai pas à te tuer si tu recommences

Vivelame secouait la tête essayant de retrouver ses esprits et tendit la main vers l'épaule d'Oichi et l'y posa.

Je vais t'emmener à mon repère. Mais chuuutt !! Soit silencieux ,les bois par ici ,on des yeux et des oreilles.

Son index sur les lèvres Vivelame la devança et la conduisit sur le sentier vers les bois ou elle s'enfonça ,la conduisant vers la cabane du pêcheur ou l'attendait son fils et sa prisonnière.
Devant la porte elle frappa trois coups ,et elle -ci s'ouvrit aidée par la délicieusement main d'un jeune garçon aux cheveux noirs. Vivelame lui sourit ,toute sa haine oubliée devant les yeux tendres de sa petit roy.

Nous avons une invitée ma belle reyne . Comment va ta tantine ?

Elle pénétra dans la cabane laissant ensuite le passage a son invitée.

Griffes a écrit:: à Bourganeuf

*Vaines recherches...

GRIFFES ne doutait pas des talents de pistage et de double vision des membres du groupe mais son "humeur" était à la solitude. Non sans peine et avec l'amertume de l'incompréhension, il quitta le groupe sans donner de raison.

Sa monture éreintée le guida jusqu'à Bourganeuf... Cité où apparemment Vivelame gardait quelque affection ou trace du passé.

La journée, GRIFFES prit repos dans un grenier qui n'était pas le sien mais où la paille offrait labris à un être qui se cache et qui cache aux autres la douleur et la souffrance qu'il vivait. Cette demeure était celle d'un forgeron, dont ici je tairais le nom. Il accepta de me vendre une épée malgré les lois du Duché.

La lame avait été forgée avec talent ; une de ces épées pour laquelle on peut croire à la destinée. Sa manufacture était sans faille et malgré sa garde austère, sa lame trancherait d'estoc comme de taille. Lourde et équilibrée, elle serait instrument de vengeance si celle-ci lui était accordée.

Le jour s'assombrit.
GRIFFES vit la clarté du ciel être envahie par la noirceur comme si l'on trempait un encrier dans un bocal d'eau pure.
Les nuages perdaient leurs formes, les ténèbres s'infiltrant en chaque endroit de la ville.

Prenant appuis sur un tonneau, il escalada une basse demeure. Puis une autre, plus haute. Le ciel, la ville, sous cet angle de vue, paraissaient vivre d'une autre manière.
GRIFFES resta sur les toits, passant d'une demeure à une autre, tentant de d'adopter une démarche moins pesante qu'à son habitude.

De là, il scrutait, sans savoir bien qu'attendre de cette nuit solitaire... en se demandant si il devait abandonner ou continuer...*

Chaton a écrit:: Peu de temps après que Chaton fut conscience légèrement de ce qui se passait autour d'elle, elle senti que le cheval s'arrêtait. On l'aida à descendre de cheval. N'ayant pas la force de marcher et ne voulant même pas essayer de s'ouvrir les yeux, elle se laissa entrainer docilement vers son destin.

Une voix se fit entendre près de son oreille. Une voix qu'elle connaissait parfaitement, Vivelame, celle que Chaton avait été chercher à la cour des miracles pour lui sauver la vie, sa Vivelame. Elle entendit aussi une voix de jeune garçon pour l'instant, elle ne pouvait pas vraiment l'identifier.

Quand elles la couchèrent dans le lit, elle repartit dans le pays des rêves pour un long moment. Chaton ne pouvait savoir combien de temps elle avait dormi cette fois-ci comme lorsqu'elle était sur le cheval. Elle commença à se réveiller quand elle entendit cogner à la porte et vit une jeune fille ouvrir.

Essayant de s'asseoir sur le lit mais encore un peu sonné par ce que Vivelame lui avait fait sentir, Chaton retomba sur les oreillers avec un soupir quand les deux femmes entrèrent dans la cabane. Elle avait bien une idée de où elle se trouvait mais elle poserait la question quand viendrait le moment.

Même si elle eut envie de sourire en voyant Vivelame, Chaton ne le fit pas en voyant celle qui l'accompagnait. On aurait dit que la femme n'avait pas toute sa tête. Elle n'eut point peur car elle savait se défendre mais pour cela les forces devaient lui revenir totalement.

Elle fixa Vivelame intensément pendant qu'elle parlait avec sa fille. Maintenant, elle savait très bien que le petit garçon était son chèr neveu, elle aurait pu s'en douter si elle s'était ouvert les yeux plus tôt car la ressemblance avec sa mère était frappante.

Ne lachant pas Vive du regard, Chaton sourit en les voyant ensemble mais l'estompa en repensant à sa situation. Elle ne réussit qu'à dire un seul mot malgré toutes les questions qui lui trottaient dans la tête.

- Pourquoi?

Puis voyant que sa voix portait comme il faut, Chaton se risqua à demander autre chose avant qu'on l'a fasse taire.

- Pourquoi m'avoir endormie et enlevée Vive? Tu sais que je t'aurais suivit si tu m'en avais parlé. Ton passé te rattrape? Es-tu en train de devenir folle? Misère... tu dois avoir du monde à tes trousses maintenant.

Elle s'arrêta de parler le temps de reprendre son souffle, d'ordonner ses idées et humecter sa gorge car elle était très sèche. Elle lui faisait mal quand elle parlait, elle continua donc à lui parler à travers son regard car elles se connaissaient très très bien et pouvaient lire en l'autre.

Citation :: [color=white]Assise sur une chaise son fils enlacée dans ses bras ,d'une main elle caressait sa chevelure ,un sourire presque apaisé sur ses lèvres,Vivelame tourna la tête vers le lit d'où vint la voix de Chaton.
D'un mouvement tendre elle lâcha sa fille ,se leva et alla vers le lit,elle resta debout et regarda Chaton,un instant ,son visage se crispa ,elle ne voulait pas faire le moindre mal à sa sœur elle s'agenouilla ,prit une main de Chaton dans les siennes ,appuyant son fronts contre elles. Ses épaules remontaient au rythme de sa respiration devenue oppressante,la faisant suffoquer,une larme lui rendit son humanité en coulant le long de sa joue,elle avait la voix brisée.

Ma Chatonne ...tu m'aurait suivie dis-tu?...Non je ne pense pas ..avec tes enfants à naître ,tu était toute à ton bonheur et croyait en tous les mots des hommes ,tu serait restée et moi sans toi ,je ne pouvais partir..... *

Elle leva la tête tentant de rencontrer son regard..

Sais-tu que moi aussi j'ai enfanté,un fille m'est né,belle est délicieuse elle ressemble tant à Solstice.. Surement Aelthys hein ,j'étais malade quand Solstice c'est approché de moi, je vomissait partout. Il ne l'aura jamais sut, quelle tristesse je suis sure qu'il aurais été heureux d'avoir un fils.

Sa voix avait fini dans un murmure.

Solstice est mort Chaton..Aelthys est mort ,ils sont morts, mais d'Ael pas de trace de son corps, pourtant je l'ai cherché partout en vain. Aucune trace volatilisé. Solstice, Je l'ai trouvé dans la forêt ,il était assis contre un tronc d'arbre,j'ai cru qu'il dormais ,mais il était si froid ,j'ai tenté de le réchauffer contre moi...pour qu'il me parles ,me revienne ...mais non,il est resté dans mes bras glacé figé comme statue ses bras ne pouvaient plus m'enlacer...la mort ;celle qui se dit mon amie..

*elle éclata d'un rire hystérique mêlé de souffrance sa tête se pencha sur le côté ,elle criait *

Oui mon amie était jalouse et me l'a pris ,elle voulais garder son ange pour elle seule ,et voila mon amour bien aimé ,mon roy,mort contre moi dans mes bras ,je l'ai sentie m'envahir je n'ai pas eu la force de lutter ,j'ai tué des hommes pendant que tu était la. Je sais qu'on va me trouver,quelle importance ...tu prendra soin de ma fille.

Son esprit embrumé ,elle délirait ses mains serrant celle de Chaton ,elle se leva brusquement ,faisant sursauter son fils qui devinait dans le regard de sa mère qu'elle allait partir ,faire ses choses horribles ,dont elle gardait la trace de sang sur ses vêtements et son visage se creusait encore davantage,la folie était a tout jamais le reflet des yeux de sa mère.

Sans un regard pour sa fille Vivelame sortit d'un bond de la cabane ,ou elle n'arrivait plus à respirer ,et prit la direction du village frôlant les murs,elle descendit une rue qui abouti dans une cour carrée ,et la elle entendit des murmures venant d'un arrière cour en bas de quelques marches. Elle descendit les marches et s'adossa à mur crasseux ,ce qu'elle avait sous les yeux faillit la faire éclater de rire .
Comme ils étaient pathétiques ces deux la. Assis sur le bords d'un puits carré ,un poutrelle sortait du mur juste au -dessus d'eux , la cour étant très peu éclairée,elle s'approche par derrière eux silencieuse, assomma d'un coup du pommeau de sa dague le jeune homme qui glissa sur le côté,aussi vive qu'un l'éclair quand il zébrait le ciel,elle fit de ses mains un bâillon sur la bouche de la fille qui s'évanouit terrorisée.
Quand elle revint à elle ,elle essaya de hurler mais le chiffon placé en boule dans sa bouche l'en empêcha. Son fiancé était suspendu par les pieds ,son torse mit a nu ,Vivelame sourit de ce sourire enfantin ,et vint à elle .

Ah enfin te voila réveillée ,ce n'est pas gentil de laisse son fiancé ainsi mourir seul.

La fille tournait la tête de son fiancé à Vivelame ,ne comprenant pas encore l'horreur de sa situation... Attends je vais te montrer Vivelame fit de nouveau les quelques pas vers le jeune homme et fixant le visage de la fille sa main lève ,le poing serrant le pommeau de sa dague ,elle éclata d'un rire hystérique quand la lame fine trancha la gorge du jeune ,la sang coula vers ses cheveux ou Vivelame sa bouche ouverte lécha le liquide chaud et sucré ,et remonta vers la bouche du fiancé ou sa langue s'introduisit prenant ainsi son dernier souffle. La fille tirait sur ses liens en regardant ce que faisait cette femme ,elle tentait de pousser des hurlements étouffés dans sa gorge par son bâillon ,s'était une sorcière une engeance du diable pour faire des choses pareils. Vivelame sentit-elle les pensées de la fille ,elle lâcha le fiancé ,et partit vers elle.

Tu veux gouter son sang? Il est exquis, c'est promis ensuite tu le rejoindra. Tu sais il t'aurait quittée ,dans la mort vous ne serez plus jamais séparés.

Elle empoigna le bras de la fille et l'emmena vers le jeune homme ,le sang commençait à faire une flaque noire sur le sol.
Tiens goutte. Elle poussa la fille sous le jeune homme et d'une main serrée sur sa gorge ,elle lui leva la tête ,,ou un filet de sang coula bientôt sur son visage. Vivelame tira fort sur les cheveux de celle-ci et d'un seul geste trancha la gorge de la fille qui s'écroula ,.Le sang du jeune homme se mélangea bientôt à celui de sa fiancée.

Regardant son œuvre satisfaite Vivelame allait quitter les lieux quand elle sentit un regard peser sur elle ,son corps se mit à frissonner ,comme parcouru de milles fourmis faisant se redresser la pilosité des ses bras. Il y avait quelqu'un. Elle tourna le dos à la scène horrible et chercha du regard les ombres. Ses yeux ne trouvant rien dans cette obscurité elle leva les yeux au ciel. Une silhouette dont elle ne pouvait distinguer les traits se détachait dans la lueur pâle de la lune,et la regardait.

Enfin te voila. Qui que tu sois ,je sais que c'est Elle qui t'envoies.

Griffes a écrit:: GRIFFES, dans l’épisode précédent, a écrit:
GRIFFES resta sur les toits, passant d'une demeure à une autre (…)De là, il scrutait, sans savoir bien qu'attendre de cette nuit solitaire... en se demandant si il devait abandonner ou continuer...

> Sur les toits de Bourganeuf

*Brise sans douceur, passant sur son visage sans provoquer d’émotion… Sombres nuages voilant les étoiles étouffées… GRIFFES supportait mal cette situation… L’amour avait perdu de sa magie, remplacée par un vide envahissant… par une colère incommensurable…

Il changea de toit, une fois de plus. Quand soudain…
Un bruit !
En bas !
*Silence*
*Camouflage, Dissimulation*
Se taire !
Se terrer !
Se fondre dans le décor des tuiles d’ardoises…
…et attendre…
Un regard, furtif, vers le bas
Ils sont deux… un couple
…
Un couple d’amoureux !
*Sourire*
Il se décala pour poursuivre en silence sa route sur les toitures mais en déplaçant sa jambe, il tuile se décrocha !
*Silence rompu !*
*Couple amusé*
« Ce doit être un chat mon Amour », furent les seuls mots que GRIFFES entendit.
*Rassuré !*
*Se tapir à nouveau, et ne plus bouger*

Quelques minutes plus tard, le couple d’amants reprit son chemin, main dans la main et insouciant, rigolant, s’embrassant… GRIFFES les regarda s’éloigner ; ils s’arrêtèrent à nouveau pour s’enlacer contre la porte cochère d’une échoppe.

De l’autre coté, venant d’une rue perpendiculaire, GRIFFES distingua, du haut de son toit, une silhouette massive. Avançant d’un pas volontaire, l’homme en question portait apparemment un outil sur l’épaule et allait en direction de deux autres personnes dans la même ruelle. GRIFFES se plaqua une fois de plus contre la toiture, témoin de cette vie nocturne qu’il affectionnait tant. Les deux acolytes discutaient à voie basse et semblaient en plein négoce obscure.

Les sombres nuages découvrirent la lune.
De l’autre coté, les amoureux n’étaient presque plus visibles. Seules deux formes assises sur le bord du puits carré de la ville se devinaient au loin.

Un bruit fracassant de choc fit tourné la tête du scrutateur ! Les deux hommes s’en prenaient au troisième. Du haut de son toit, il fut témoin d’un début de rixe. GRIFFES, regard sans expression, redescendit sur les pavés... sa lèvre levée comme l’échine d’un tigre affamé de vengeance et de justice. Il avança rapidement vers les trois qui désormais en étaient venus aux mains. Il empoigna la garde de son épée mais voyant qu’ils battaient au corps à corps, il entreprit de s’inviter sans arme à la fête ! Il agrippa l’un des deux agresseurs de dos, le tirant de toute sa puissance pour l’expulser au loin. Bras véloce et poing serré, GRIFFES porta alors son premier vrai coup en déployant toute sa force et sa colère, écrasant violemment le visage du second agresseur qui commença à saigner.
*Profond soulagement bienfaiteur*
*Violence exutoire et apaisante*
Le premier se releva, GRIFFES se présenta à lui sans attendre, se ruant comme un fauve.
*Coups échangés, sang des deux cotés*
*Sang*
*Furie*
*RAGE*
*Sang*
*Sang*
*Sang*
L’ennemi était à terre
*GRIFFES sentit la présence de quelqu’un derrière lui !!!*
*Violence instinctive*
*Mâchoire pulvérisé par un crochet armé*
L’ennemi était à terre et GRIFFES le frappa avec hargne !... Il n’arrêta ses coups qu’au moment où se rendit compte que ses poings ensanglantés frappaient celui qu’il était venu défendre…
…
…
*Aveugle vengeance*
L’homme avait du vouloir aider ou arrêter GRIFFES et le voila au sol… roué de coups par celui qui était venu le sauver…
*Aveugle justice*
…
…

GRIFFES cru sombrer…
Il sorti, hagard, de la ruelle, sang sur ses poings, cœur atrophié, joue ouverte par une plaie, corps et âme révulsés par son acte incontrôlé. Il vomit d’horreur dans un abreuvoir puis escalada une maisonnée pour se retrouver sur les toits, pouvant ainsi remonter la rue où les amoureux, peut-être s’enlaçaient encore…*Vision floue*
*Incertitude*
*Morbide réalité ou Jeu de l’esprit ?*
GRIFFES voyait devant lui, à quelques mètres en contre bas, un spectacle effroyable… innommable… Une femme à l’allure désirable égorgeant une autre femme buvant le sang d’un pendu !!!

*Il tomba genoux, psychologiquement affecté par le mélange insipide de ses sentiments, de ses actes et de cette vision horrible devant lui… à quelques mètres à peine*
« Dieu a du définitivement souhaité de m’abandonner, faisant de moi une créature sans raison… un maudit… ». Des images liturgiques traversèrent son esprit… L’image du Très-Haut parlant à Oane, l’élu, et choisissant les humains parmi toutes les créatures réunis devant lui… pointant ensuite son doigt divin vers l’humain qui avait parlé… « Toi ! Tu vivras dans l’Ombre… soit Maudit ! Car l’Amour n’anime pas ton cœur »… GRIFFES avait le sentiment que le Seigneur le montrait LUI !!!
GRIFFES n’avait rien compris aux images qui traversaient son esprit… Il leva les yeux, pleurant… larmes mêlées au sang de sa joue… et pourtant la succube désirable était bien là ! Pour de vrai !!!
*Inspiration profonde… « Suis-je devenu fou ? »*
La lune réapparut et la lumière nocturne répondit à l’interrogation de GRIFFES : la femme portait un masque !!!
*Vivelame !*

Les idées se réorganisèrent dans sa tête…
Il n’était pas enclin à la folie ni à l’abandon mais bien au spectacle de Vivelame… c’était elle, ça ne pouvait être qu’Elle !

Il se releva et mécaniquement se signa en marmonnant silencieusement "Seigneur, ouvre-moi le chemin"

GRIFFES, du haut de son toit, visage, poings et vêtements ensanglantés, avança vers Vivelame

Vivelame a écrit:
Regardant son oeuvre satisfaite, Vivelame allait quitter les lieux quand elle sentit un regard peser sur elle, son corps se mit à frissonner, comme parcouru de milles fourmis faisant se redresser la pilosité de ses bras. Il y avait quelqu'un. Elle tourna le dos à la scène horrible et chercha du regard les ombres. Ses yeux ne trouvant rien dans cette obscurité elle leva les yeux au ciel. Une silhouette dont elle ne pouvait distinguer les traits se détachait dans la lueur pâle de la lune,et la regardait.
Enfin te voila. Qui que tu sois, je sais que c'est Elle qui t'envois.

Enfin… Nos chemins se croisent !

Vivelame a écrit:: Vivelame sa tête penchée sur le côté ,fixait l'homme qui avançait vers elle ,ses yeux froids dénués de toute expression de pitié ,ou remords pour l'acte qu'elle
venait de commettre. Elle se tenait droite ses bras le long de son corps ,le pommeau de sa dague serrée dans sa main droite. Elle ne quittait pas des yeux l'homme,
qui se tenait maintenant à quelques pas d'elle.
La lune maintenant éclairait la cour carrée ,elle put ainsi voir de près le visage de celui ,qu'Elle ,lui avait envoyé.

Ses lèvres s'étirèrent d'un sourire euphorique ,un éclair de folie traversa un instant son regard,et c'est dans un état second,qu'elle fit un pas.
Puis deux...
Puis trois
Elle continuait de sourire,un rire hystérique secouait son corps de l'intérieur. Le causasse de la situation,la mettait en transes.

Griffes.

Lui...C'est lui que la mort avait choisit ,pour l'accompagner en sa dernière demeure.
Et la devant lui ,attendant qu'il fasse un geste,elle se promit de ne pas lui rendre la tache facile,mais jouissive ,comme leurs ébats amoureux ,l'ont été
les rares moments ,ou ils se sont trouvés tous les deux.
Il ne voyait pas qui elle était ,son masque cachait son visage au regard des hommes.
Elle jubilait, elle n'avait rêvé meilleur adversaire que lui. Ou sans doute Lame Écarlate s'il avait été en vie. Elle n'en doutais pas une seconde qu'il aurait aimé tuer celle qui fut l'épouse de son maître.

Celui qu'elle avait appelé bien aimé, Aelthys,qui l'avait abandonnée pour que son Masque puisse vivre ailleurs,loin du Limousin
La à cette minute devant Griffes ,elle eut une pensée ,pour un coureur des bois ,et des larmes ,lui vinrent aux yeux ,qu'elle chassa d'un geste rageur. Ce fut son seul mouvement avant de vive comme un éclair ,elle fasse demi-tour et plantant la griffes ,se mit à courir à travers les dédales des rues obscures et sinueuses de Bourganeuf.

Elle bondit ,plus qu'elle ne grimpa les marches qui la séparaient de la cour supérieure ,qu'elle traversa en riant cette fois ,elle courait ,se retournait quelquefois,pour regarder s'il la suivait ,et riait encore en apercevant sa silhouette , et elle courait de nouveau. La folie avait depuis longtemps atteint son cerveau,ses pensées étaient chaotiques,pourtant elle savait qu'au bout de cette course ,il y aurait sa mort. Cette certitude la pénétrait entièrement,et la tandis qu'elle courait ,tournant sur la gauche ,elle se trouva face à la forêt.

Elle s'arrêta net,figée ,tremblant soudain,sa respiration haletant soulevait sa poitrine,elle se plia en deux posant ses mains sur ses genoux,plissant les yeux,une fulgurante douleur traversait son cœur.
Chabrières..elle se releva lentement,tourna sa tête par-dessus son épaule ,et entendit le bruits des pas de son poursuivant. Il arriverait bientôt à son hauteur.
*Non pas ici...la-bas près de la rivière...avec Lui,en Lui pour toujours,comme ils se l'étaient promis.*

Elle s'enfonça dans un sentier qui bientôt disparut ,sous les arbres et les taillis . Chabrières ,elle en reconnaissait chaque recoin. Ses courses dénudées et nocturnes avec Solstice ,lui avait appris à reconnaître chaque recoin,
chaque grotte ,sous des roches millénaires.
Des branches mortes craquèrent derrière ,elle ,et lui indiquèrent qu'il était derrière elle. Ici l'obscurité était telle ,qu'elle saluait son courage,de la suivre ainsi,sans peur de se perdre.
Elle s'areta un instant essoufflée ,et fixa derrière elle ce qui n'était que des ombres,et l'image fugace d'un jeune homme lui souriant et l'accueillant dans ses bras ,lui traversa l'esprit.Puis une autre la remplaça ,la dans cette cour ,ses vêtements étaient couverts de sang.
Qui avait-il tué ? Était-ce pour sauver sa vie?Ou par plaisir comme ,elle?
Griffes un tueur? Elle fronça les sourcils,puis de nouveau sourit.
S'était surement ainsi que cela devait se passer. Elle serait tuée par quelqu'un qui n'avait pas peur de la mort.

Puis elle s'élança de nouveau ,et après avoir courut encore pendant un long moment,arriva à hauteur d'une clairière longée par la rivière ,la ou Solstice repose en l'attendant.
A quelque pas derrière les arbres se cachait la cabane de pêcheur ,refuge prêté par la bonté de Dame Nébisa de Chabrières .
La ou elle avait versé tant de larmes ,en attendant Aelthys. La ou ensuite après avoir été unie a Solstice ,elle avait passée leur nuit de noces,passionnée.
Ou à cet instant était enfermée Chaton en compagnie de son fils.
Elle resta la debout sa respiration se calmant peu à peu,elle attendait Griffes.
Elle ,le savait la surprise allait être totale,quand il verrait son visage.

Griffes a écrit:: La sensualité de la prédatrice de gommait pas aux yeux de GRIFFES les actes innommables qu'elle avait commis.
La course-poursuite qu'il avait entreprit derrière elle était bien plus difficile qu' il n'aurait parut. A chaque fois que GRIFFES gagnait du terrain, elle trouvait un subterfuge pour lui faire perdre son avantage. Il sauta par dessus les tonneaux qu'elle faisait tomber sur sa route, franchissait avec peine les obstacles qu'elle générait... et à chaque fois, ce rire ! Son rire détraqué, déjanté, fou furie d'hystérie...

Il maintenu sa vigilance à chaque instant pour ne pas la perdre.

Étrangement... il ne voyait qu'Elle.

Elle, comme si un halo l'enveloppait, comme si une aura s'en dégageait. La vision de GRIFFES était toujours monochrome... à l'exception d'Elle, rayonnante de couleurs... des couleurs sombres des couleurs tout de même...

Le souffle court, GRIFFES entra en terre de Chabrières
Tentant de trouver des indices perdus, des repères

Il la suivit, encore et encore sans épargner ses efforts, sans se soucier du lieux vers lequel il avançait, sans se demander si ça n'était pas un piège, sans douter un instant qu'il retrouverait et sauverait Chaton et Brune... douce à son cœur.
Sa silhouette était d'attraits qu'aucun homme n'aurait résister à ses charmes... quelque chose clochait pourtant.
Quelque chose d'inexplicable.... Anyaka, Oanell et Le Grélé avait parlé de l'enlèvement de Chaton par Vivelame, mais jamais de celui de Brune.... et pourtant elles ne se seraient pas séparés et si Chaton avait été enlevée, Brune aurait été là ; la première à se battre pour sa liberté.

La colère et la rage étaient demeurées présentes mais il avait retrouvé son esprit et savait clairement pourquoi il courait et jusqu'où il était prêt à aller...

La poursuite dira longtemps mais il ne faiblit pas...

L'ombre féminine qu'il suivait disparut.

Non loin de là, après quelques recherches, GRIFFES trouva une chaumière ou plutôt une cabane.
Il avança furtivement au début puis ouvertement, sachant que Vivelame ne l'aurait pas mené là pas hasard.

Il posa sa main sur la garde de sa lourde épée et fit quelques pas à découvert...

L'aube ne tarderait pas à rendre au monde sa lumière.*

Oichi/Hinata a écrit:: La faire tenir en place ? Pas possible... Elle était sortit elle aussi prendre l'air sans meme songer au conséquence, pensant seulement a son nombril...

"Un deux trois allons chez moi... Quatre cinq six cueillir du vice... Sept huit neuf avec.... ... Ah ! Je trouve point la suite ! Non ! Grrrrrrr ! Hihihihi."

Elle n'était jamais loin de Vivelame, devant ou derrière, dans l'ombre, dans une rue a coté.. C'est ainsi qu'un homme marchant ouvertement, la main sur la garde de son épée, passa devant elle. La belle haussa un sourcil, Hinata semblait être toujours la, en possession du corps. Elle pouffa légèrement de rire.

"Hihihihi Ooooh... Un homme... Mais ou va t'il ? Ou ! Ou ! OU ! Il me semble... Qu'il... Ne m'a pas... REMARQUE ! Hihihihi ! J'dois etre trop petite et être assise n'arrange rien ! Mais ou va t'il ? Je... De... Nia ? Ah ! Mais oui ! Erf... Euh... Hum... Devrais peut être le suivre non ? Hihihi"

La Folle se gratta la tête puis se leva sans grâce en manquant de s'étaler. Une vive douleur la fit plier en deux tandis que l'homme s'éloigne. Bientôt au tour d'Oichi ? A peut être... Elle se redressa le sourire aux lèvres, un fin filet de sang coulant de son nez qu'elle essuya d'un revers de manche, puis suivit l'homme a distance. Sa présence n'est pas dérangeante pour qui ne la pas remarqué. Un faible murmure, celui d'un chant, La Folle avance d'un pas dansant. Dans le chaos de sa réflexion, une pensée naquit.

(pense) Mais ! Il fera surement un bon amant ! Yahouuuuuuu !

Mouais... Sa vole pas haut...

Vivelame a écrit:: Debout,dos à la rivière ,Vivelame attendait sa main serrée sur le pommeau de sa dague. Elle se sentait calme ,malgré les événements qui elle n'en doutais allaient apporter un dénouement immuable,elle tourna la tête vers les eaux calmes de l'interminable entendue d'eau ,et ses lèvres esquissèrent un sourire*bientôt , près de toi ,à tout jamais*

L'aube commençait à poindre à l'horizon,le soleil bien que pâle en cette journée automnale,éclairait la cime des arbres,qui assez curieusement ainsi que toute la végétation de la forêt n'avait pas encore pris les teintes de l'automne,de nombreux arbres arboraient leurs frondaisons vertes à peine mouchetées de brun ou roux.

L'orée du bois était plus attentive au changement,Vivelame scrutait les environs ses yeux sombres se fixant sur la moindre branche qu'un vent léger faisait bouger. Mais rien ne venait troubler cette paix presque triste qui régnait en ces lieux. Le soleil continuait sa montée éclairant de son disque doré la forêt entière.
Vivelame ferma les yeux un instant ,ses lèvres prononçaient des mots qu'elle était seule à entendre.

.La journée s'annonçait comme les autres ,seul manquait ,le chants des oiseaux et autres bruits d'animaux habitant Chabrières.
Sans doute devinaient-ils que cette journée allait être fatidique. Ou se reposaient-ils ,pour chanter ensuite les louanges de l'amour quand ils seront réunis.
C'est à ce moment ,ou son esprit se plaisant dans ce semblant de paix,commençait à s'évader faisant presque resurgir cet autre qu'elle fut avant d'être morte,qu'elle entendit un bruit .
Des pas. Des pas ouverts, assurés.

Un homme certainement et qui savait ou il allait,sans peur aucune.
*Griffes*
ses lèvres murmurèrent ce nom, un sourire plana sur ses lèvres ,elle regarda vers le ciel.
Et s'ils s'étaient connus avant? Qu'en auraient-il été?
Elle secoua la tête et les sens en alerte ,elle se plia en deux et ainsi accroupie avança vers les buissons de derrière lesquels venait le bruit.
Tout d'abord ,elle ne vit que la cabane ,dont la porte était close ,le silence y régnait,elle fit encore un pas,et la elle le vit.
Il lui tournais le dos ,et regardait la cabane,il semblait hésitant ,comme s'il ne savait pas quoi faire ,elle fit encore un pas ,et elle se mordit les lèvres jusqu'au sang quand sous son pied une branche morte craqua.
Elle se dégagea ,cherchant refuge sous les buissons ,ses traits crispés ,elle se maudissait intérieurement.

Il l'avait surement entendue et ne tarderais pas à la trouver.
Elle pensait à sa fille à l'intérieur de la cabane en compagnie de Chaton.
Elle ne devait pas voir cela ,aussi en rampant Vivelame se fraya un chemin la ramenât vers la clairière qu'elle venait de quitter.
Il était derrière elle ,et bientôt surement tout se jouerais.

Griffes a écrit:: Craaaack !

*Un bruit !
Derrière !
GRIFFES dégaine son épée en se retournant d’un geste vif, près à occire tout attaquant voulant lui porter une attaque sournoise.
Mais derrière, il ne vit personne !
Seules la nuit, les broussailles et la végétation en friche étaient caressées par la main invisible du vent…

Il scrute, écoute, attentif au moindre mouvement. D’où vient ce bruit ?
GRIFFES avance, guidé par le hasard que lui offre la nature. Le bruit continu et s’éloigne. Une silhouette semble se dessiner au devant, elle quitte le lieu du lac et de la cabane et va vers la clairière, une silhouette qui en suit une autre…
Comme un chasseur pistant sa proie, il avance, perdant son hésitation.
Les pas de Vivelame se font plus perceptibles encore, il avance, perdant son envie de vivre si celles qu’il cherche ne survivent pas.

Vivelame est là ! Au milieu de la clairière. La silhouette, féminine et désirable appelant à la fusion, se détache comme en contraste, si attirante et pourtant… il avance, encore, il avance…

Griffes: TOI !

*GRIFFES à la voie rauque et le ton haut de celui que l’on n’intimide pas*

Griffes: Dis-moi !
Dis-moi, Vivelame, où trouverais-je celles que je cherche

*Il serrait la garde de son épée avec une telle détermination qu’il en aurait étranglé un animal. Pointant la pointe de sa lame vers elle, tendant le bras avec une droiture et une force incomparable, il continu d’harceler verbalement sa poursuivante, avançant et avançant encore vers elle*

Tu sais ce que je veux !

*Vivelame se retourna, avec une indolence insupportable. Elle prit ensuite une attitude chasseresse à son tour, quasi féline, toujours aussi femme*

Vivelame: Gardes-toi de m’affronter !
Les hommes que j’ai tenus dans mes bras ne sont plus de ce monde.
N’oublie pas que tu es mortel : de chaire et de SANG !
Passes ton chemin, GRIFFES, où tu aura en bouche le doux goût de l’amertume et de la douleur jusqu’à ton dernier souffle !

*Elle connaissait mon nom !!!*

*Il distingua son Masque de mailles, usé par les souffrances qu’elle avait fait enduré à ses victimes. Sa voie pourtant… était douce et ne trahissait ni la folie ni les terribles meurtres qu’elle avait commis… elle était presque familière, comme celle d’une maîtresse parlant à son amant*

Griffes:-Je veux la libération de celles que tu tiens prisonnières
-Celle dont tu parles n’a que faire de tes caprices
-Libers les !
-Que je la libère ? Mais pourquoi ?
-Libers les, sans conditions !
-Libers LES ???

*Elle éclata de rire en un fracas de démence*

Vivelame:-Mais de qui parles-tu Mon GRIFFES ? Chaton est la seule que j’ai !

*Un son s’échappa sur le coté, un ricanement hystérique ? Un soupire plaintif ? Il ne se retourna pas. Restant témoin de ce passage non loin de lui.

Son épée en main, il l’a mit en garde. Guidé par sa rage renaissante, il leva le poing pour frapper.
Elle, agile, instinctive, n’eut aucune difficulté à esquiver le coup, dégainant à son tour sa lame encore emplie de sang.
Il arma son bras à nouveau, déployant force et puissance mais la dextre de la belle parait et évitait chacune des attaques.
Elle pourfendait l’air de rires insolents, me voyant me battre avec maladresse face à une fine lame*

Griffes]-Non, je parle de Chaton et de Brune !

*Le rire de Vivelame se fit plus aigue, amusée par la tirade de son assaillant*

-Vivelame: Qui te dit que Brune est prisonnière ?

*poursuivant les passes d’armes, GRIFFES se fit désarmé une première puis une seconde fois, Elle, le laissant ramasser son épée, montrant qu’Elle dominait de loin l’affrontement*

Griffes-Jamais Brune n’aurait laissé Chaton en danger sans être de la partie !

*Elle éclata une nouvelle fois de rire, mêlant à son ton envoûtement sensuel et folie violente*

Vivelame:-Ah oui ? Tu en es certain ? Et pourquoi tant de motivation pour les sauver ?

*Il battait l’air à coup de tailles et d’estocs quasi aveugles, le combat étant disproportionné ; Lui, s’épuisant en déployant sa force, Elle, maîtresse d’armes anticipant chacune des réactions malhabiles de GRIFFES.
Essoufflé, il tendit son bras ; l’allonge de celui-ci ajouté à celle de la lame faisait que la pointe de son épée arrivait au milieu du ventre de Vivelame. Il la tenait en respect mais sachant bien qu’à tout moment, elle s’en dégagerait sans difficulté*

Griffes-Par Amour Vivelame !
Rien d’autre, que par Amour !
Peux-tu le comprendre derrière ton Masque ?

[HRP] pour cause abs irl de ljd Vivelame poste arrangé avec accord des deux parties[HRP]

Oichi/Hinata a écrit:: Silencieuse, seul sa respiration quasi inaudible fait du bruit. Pourtant, elle est du genre a se faire remarquer, toujours a crier, toujours a sautiller mais la, même la folie c'est tut pour LE suivre. Lui, n'a rien remarqué, une silhouette qui en suit une autre et qui est suivit par une autre. Un trio bien étrange me direz vous... Puis la voix du mâle se fit entendre, faisant s'étaler la Folle a terre. Vivelame ? La Folle s'en doutais un peu... Elle rampa jusqu'à un coin bien placé pour observer la suite des événements. Des paroles, simplement des paroles... Des paroles ne voulant rien dire pour la Folle, des paroles pas parlante pour elle... La scène surement pas amusante l'était pour la Folle... Elle déformait les paroles prononcé dans sa tête et en pouffer de rire... Le son des Hihihi fit un mince ego. Puis... Soudain...

Les armes... Les silhouettes se mettant a bouger, des esquives, des parades... Le son des lames se touchant, excitant la belle de plus en plus mais réveillant de meme l'autre... Rires... Aigus, amusés, insolents... Des paroles... Vide de sens, sans intérêt... Deux mots... Traumatisant, insupportable, horrible mais si délicieux pourtant.

"Amour" *bom bom !* Le rythme de son cœur s'accélèrent... La Folle le revoit, dansant, ses œillades coquines, charmeur, si doué comme amant... Sa mort, des pleurs...

"Masque" *bom bom !* Son cœur fait des bond a rompre sa poitrine. Lui ! Cause de sa folie, cause de sa mort passé, cause de sa réincarnation... Le diable l'anime. Sa machoire se serra... L'emotion entrainé par ses mots est insupportable pour La Folle...

L'autre prit sa place... "L'Autre"... Oichi... Oichi, autre personne que la Folle. Les yeux roulèrent dans leur orbite, mince filet de bave dégoulinant, le corps se contracta. Changement... Elle reprit connaissance. Elle... Animé par une haine... Elle tira de son fourreau sa grande et grosse épée bâtarde et se leva. Ami ou ennemi ? Ni l'un... Ni l'autre... Seul la haine était la, coulant dans chacune de ses veines, titillant chacun de ses nerfs... Ni du coté de Vivelame, ni du coté de Griffes, seulement du sien... Tant que La Folle était partit, seul une folie meurtrière sera présente...

Elle sortit de sa cachette et fonça vers Griffes ! Oichi sauta en l'air et fit abattre sa lame d'une puissance et d'une vitesse très grande. Quand elle l'aura tranché ou quand il aura esquivé, Oichi avait calculé son prochain coup qui s'abattra sur Vivelame.

La sorcière a écrit:: Sur la branche voisine d'un chêne centenaire, muette spectatrice d'un drame écrit par les Mânes elle se tient. La paume appuyée contre l'écorce de son solide appui, le regard figé et fermé, elle n'est pas là pour juger seulement pour constater...

On ne peut défier son destin et encore moins le vaincre...Sont ils tous maudits ? Quand par un jour glaçé sur son visage un Masque fut apposé... Et de ses fidèles sergents on vit couler le sang... certains furent haït et d'autres chéris... Que vivelame se retire à jamais et rejoigne les ombres du passé...

Mon meilleur ennemi, mon étoile dansante... et tous ceux qui la mémoire a déjà oubliée... Serez vous là pour l'accueillir ? Ou bien sera ce la brise d'un Solstice d'été qui viendra la prendre...

Au fond qu'importe... qu'elle soit juste délivrée... à jamais libérée...

Dans sa main une carte froissée, celle d'une guerrière à la raison égarée, par son cœur trop souvent supplicié... Que la mort seule pourra apaiser...

Sous le voile de soie qui dissimule son visage, une larme roule, grimée sous une apparence autre que la sienne... pour être là ce soir il lui a fallu ruser mais... il ne pouvait en être autrement...

Ennemie, amie, sœur...toi qui fut tout cela, que s'achève ton heure...

Chaton a écrit:: Chaton écouta attentivement les explications de Vivelame sur son enlèvement et les raisons qui l’avaient poussé à faire cela. Arrivé au passage sur la mort de Solstice, elle resta ahurie, ne s’attendant pas à cette triste nouvelle. Pendant leur conversation, Chaton jeta de nombreux regard vers l’inconnue et sa nièce qui étaient aussi dans la pièce.

À la tombée de la nuit, Vivelame sortit rapidement de la cabane, connaissant sa sœur, Chaton savait ce qu’elle était partie faire. Instinctivement, elle sentie que cette nuit apporterait un lot de souffrance hors du commun. Se méfiant toujours d’Oichi, elle demanda à la fillette où était Hidaldo, son fidèle destrier. N’ayant pas été désarmé par Vive, Chaton n’eut pas besoin de demander pour ses armes.

Conversant un long moment avec sa nièce, Chaton en apprit beaucoup sur le comportement de sa sœur dans les derniers jours. Ce qui l’inquiéta encore plus, était la présence de cette folle qui était avec elles dans la cabane car elle n’arrivait pas à l’a deviné.

Chaton se releva vivement, la main sur la garde de son épée quand Oichi sortie de la cabane. Elle décida de la suivre également car son regard n’indiquait rien qui vale. Faisant signe à la fillette de rester planquer, elle sortie à la suite de l’autre femme discrètement pour ne point se faire repérer tout de suite.

Il faisait très noir, à peine éclairé par la brillance de la lune, elle vit une silhouette se diriger vers les fourrés. Au même moment, on se mit à entendre des paroles, fait plutôt inusité dans une forêt en plein milieu de nuit, à l’orée du jour.

Chaton se laissa guider par les voix, marchant de plus en plus rapidement, le cœur serré car ce n’était pas une conversation de salon. Accéléra encore le pas quand elle fût surprise par le bruit des épées s’entrechoquant. Elle déboucha silencieusement dans une clairière. Une vision d’horreur s’offrait à elle. Griffes et Vivelame en train de se battre. Son cœur se mit à battre la chamade car c’était deux personnes qu’elle aimait et les voir ainsi lui fendait le cœur.

Un mouvement attira son regard sur sa gauche, une silhouette sortait elle aussi des fourrées en levant son épée. Chaton, qui était une guerrière, sut immédiatement ce qu’il arriverait si elle n’intercepterait pas cette dernière. Se mettant à courir légèrement, elle arriva près d’eux comme Oichi leva son épée pour en asséner un coup à Griffes. Rapide, retrouvant des mouvements de guerrière doublés de militaire, Chaton tendit le bras qui tenait son épée et bloqua juste à temps la lame de l’adversaire avant même qu’elle touche à Griffes.

Repoussant la femme avec son pied dans l’abdomen pour l’éloigner du couple, elle la regarda avec un regard froid, dur, sans pitié, sa voix était remplie de menace.

- Si tu veux te battre la Folle, tu devras le faire avec moi.

Chaton leva son épée, se mettant en garde, pour lui signifier qu’elle était prête au combat si c’était ce qu’Oichi souhaitait. Elle lança rapidement un regard au couple qui continuait leur danse l’un en face de l’autre, répondant aux mouvements de l’autre avec leur épée.