Ombre se balladait dans son village, ainsi, pensa t-il, le masque n'avait pas été à la hauteur de ses esperances. Il s'adossa au mur de l'église et réfléchit. Une connaisance lui adressa le bonjour. Il répondit, un peu surpris, et se rappela qu'il était sous sa véritable identité. Il fallait qu'il aille à Limoges. Son village était trop petit pour pouvoir satisfaire ses ambitions. Il observa qu'est-ce qui avait amené l'organisation à autant d'infiltration. Le peuple du Limousin était solidaire avec le pouvoir, il n'était pas pret à être anarchiste. Mais d'ailleurs, qu'est-ce l'anarchie ? Il se remit à marcher
*L'on est pas obligé d'être anarchiste pour être opposé au pouvoir. Il y a d'autres moyens plus subtils. D'ailleurs, pourquoi utiliser le crime ? Est-ce vraiment nécessaire pour détroner un pouvoir que de tuer son peuple ? J'ai toujours compté sur les autres pour me mener, a temps de me commander moi même !*
Sa marche l'avait amené près du lac. Il avait ruminé son avenir en traversant le village, drôle de métaphore... Il rentra chez lui et commença à réflechir à l'organisation qu'il pensait juste pour un Limousin juste. Il avait quelques idées de personnes de confiance.
Il amena une missive à un des Laquais du Masque. Ombre savait qu'il trainait dans le village quelques malandrins à sa solde.
"Donne lui ça, et dis-lui que si dorénavant il m'approche, lui ou un de ses hommes, je serais contraint d'agir.."
L'homme, surpris de voir le visage d'Ombre à découvert, partit sur le champ pour Limoges. Les pensées du bandit filaient : Il doit vouloir nous quitter pour me montrer son visage.. Je ne me suis pas trompé, j'ai reconnu sa voix. Ainsi pensait l'homme de main en sellant son cheval, et il n'avait pas entièrement tort..