[RP]L'empire contre attaque

Ils étaient deux cavaliers, dans la brume matinale, emmitouflés dans de sombres capes. Ils progressaient si silencieusement dans les rues desertées des vieux quartiers de Limoges, qu'un superstitieu aurait pu y voir une manifestation d'esprits venus hanter les vivants.

Trottant côte à côte, le premier cavalier fit signe à sa partenaire.

"Ce doit etre ici"

Il montra une silhouette qui montait la garde devant une porte.
C'est alors, qu'un pauvre bougre apparament lepreux, couvert de tissus déchirés s'approcha des cavaliers. Il tendit sa main frébile vers eux.

"La charité mes bons seigneur, la chari... gurps"

Le premier cavalier avait dégainé une longue épée d'un geste foudroyant, et avait tranché la tete et la main du lépreux, sans autre bruit que celle des membres s'ecroulant en boule sur les pavés

"Assez perdu de temps"

Le cavalier posa pied à terre, saisit une arbalète et visa le garde

"Qui va la ?"*Tchac*

La flèche perça le crâne du garde et le fixa contre la porte en bois qu'il gardait. Il recharga son arbalète.

"A vous l'honneur"

Dit il en souriant à sa partenaire

Sourit et se laisse glisser à bas de sa monture dans un froissement d'étoffe, sans un bruit elle s'approcha de la porte et toqua un coup bref sur la porte, la petite ouverture, toujours la meme coulissa et 2 yeux apparurent, aussitot elle enfonça ses doigts dans les orbites et l'homme se recula en titubant après un très bref cri de douleur étouffé, glissant sa main par l'ouverture ainsi dégagée, elle fit glisser le loquet et entra.

"Tu m'excuseras.....mais la galanterie veux que je passe avant!"

Puis sortant son épée, elle en asséna un coup brusque sur son crâne qui laissa entendre un craquement de sinistre augure.....pour lui....

Lentement elle sortit la deuxième épée qui pendait à son côté, maintenant ils étaient dans la place, avaient l'avantage de la surprise, d'être deux excellents combattants et de savoir ce qui les attendait.....en plus leurs armures respectives, les protégeaient bien mieux que les "costumes" des sbires du Masque.....souriant toujours elle s'effaça pour laisser passer son compagnon...

Un homme descendait dans une ruelle sombre. Il venait de terminer un sale boulot pour le compte du Maître du Limousin. Sortant sa pièce pour payer le Vieux George il arrva devant l'entré... La porte était ouverte, le Vieux George trainait dans une mort de sang et un petit nouveau avait un carreau planté dans la tête.

*Ummm joli arc de cercle... L'escrimeur devait être costaud et enragé, pour avoir coupé, la chair et les os avec autant de facilité. Jolie tir...ummm...sur la hampe je crois que c'est le signe de la Licorne, non ? Les chevaliers c'est lourdaud et balourd... une dague dans le cou et ça s'effondre. Bon vaut mieux pas traîner ici ! Deux bon chevaux... je pourrai leurs couper les tendons, la fuite des assaillants sera un peu differente...héhé...mais on ne fait pas mal aux animaux...*

Escaladant un mur avec la facilité d'un mec qui a fait cela tout sa vie (et c'est vrai) il monta sur le toit d'une maison et disparut dans la nuit.

Gueule

"MASQUE ! REND MOI EMERICILLA !"

Son appel résonna longtemps à travers les couloirs sombres, mais nulle réponse ne vint. Ils étaient apparemment seuls. Apparemment seulement, car une forme sortie de l'ombre. L'homme claudiquait. Des cheveux fillases et gluant retombaient sur son affreux visage. Un bandeau couvrait l'un de ses yeux et il souriait découvrant ses chicots. Surtout, il puait et son haleine était fétide. Son rire s'éleva.

"Et bien mes seigneurs, vous cherchez quelque chose... ou quelqu'un... J'ai peur malheureusement que vous ne trouviez rien ici. Le Masque n'est pas assez stupide pour rester bien longtemps au même endroit. Mais le vieux boiteux est là" Il sourit largement. "Et ça serait ben possible qu'il puisse vous aider..."

Habilement dissimulé et totalement immobile, ombre parmi les ombres, Noir Dessein sourit cruellement et laissa échapper un petit rire amusé en entendant la supplique d'Alekseï et la déclaration du vieux mendiant.

"huhuhu"

Aleksei ne broncha pas et attrapa le malheureux vieillard par le col et le décolla aisement du sol, le laissant suffoquer lentement. il lui parla calmement

"Ta gueule toi, si tu as quelquechose à nous dire dit le, sinon... meurt"

Il envoya le vieil homme violemment contre un mur et dit à l'attention d'Ann.

"Vas fouiller la bâtisse en attendant, on ne sais jamais"

Le vieil homme se releva en grimaçant.

"Un peu de respect pour un vieil homme malade messire. Le boîteux est là pour vous aider. Mais la violence ne vous aidera pas."

Il sourit largement.

"Croyez vous que l'on craigne la mort lorsque l'on est un vieil infirme tel que moi ? Et quelle gloire tireriez vous à tuer une si insignifiante personne ?."

Montrant la pièce d'un geste ample.

"Mais faîtes, faîtes, cherchez par vous même et lorsque vous n'aurez pas trouvé peut-être daignerez vous me porter plus de respect."

Ah nan moi je m'amuse toi tu fais les sales boulots! Et on ne contrarie pas une femme....bref tu connais la suite!

Puis plus discrétement à son oreille, de façon à ce que seul lui puisse entendre:

Je suis sure que nous ne sommes pas seuls, j'ai cru entendre comme un rire étouffé!

Puis s'approchant du viel homme, après avoir rangé ses épées et sortit une superbe dague aux armes du limousin, gagnée aux joutes du mariage de Pouerk et Allen:

Tu sais vieil homme il y a pire que la mort, je pourrais te faire tellement mal que tu avouerais avoir tué ton père, violé ta mère et profané des tombes....

Approche la dague de l'oeil du viel homme:

Je pourrais te faire sauter les yeux des orbites, je pourrais te casser un à un les doigts, te couper les phalanges avec lenteur, avec une lame émoussée, ce qui prendrait plus de tps, je pourrais en attenter à ta virilité, je pourrais te trancher les esgourdes, ou la langue, t'arracher les dents qu'ils te restent, te casser les genoux, de coudre la bouche, et les narines, si bien que tu ne respirerais et mangerais qu'avec difficulté, je pourrais te trancher les paupières.....et encore je n'ai pas le matériel idéal, mais je suis sure qu'avec mon ami, nous pourrions trouver milles autres façons de te faire souffrir.....il est maitre des poisons et j'ai moi aussi quelques notions....je crois que nous pourrions trouver un poison qui ferait l'effet d'un grain de sable incandescents dans tes entrailles, et descenderais lentement dans to corps, sans te tuer toutefois.....hum oui je crois que nous pourrions faire moults choses interessantes avec toi!

Elle marqua une pause, lui laissant le temps d'assimiler ces informations....

Et puis dis moi si il n'y a rien d'interessant, que fais tu là? Et pourquoi un homme se trouvait-il à la porte?

Le vieil homme soupira et écarta les bras.

"Mais faîtes, faîtes, mon corps est tout à vous. Cela fait tellement longtemps que des mains si douces n'ont pas pris soin de moi."

Il sourit ce qui eut pour effet de dégager une horrible puanteur.

"Quand aux souffrances, j'en ai eu mon lot, et rien de ce que vous pourriez me faire ne saurait être pire. Quand à l'homme que vous avez abbatu, la charogne occupe le terrain lorsque le grand prédateur est passé. Et je suis le plus grand charognard du Masque."

"Mais je vous en prie, perdez votre temps à chercher ou me torturer si cela vous chante. Je n'opposerai aucune résistance."

Aleksei grogna, et regarda autour de lui, poussant les larges tentures sur les murs, pour révéler un homme caché, ne trouvant rien, il se retourna face à Ann

"Il n'y a pas pas de meilleur solution, les rats vont quitter le navire ..."

Aleksei attrapa une des bouteilles de verre à son coté, il la détacha, et saisit un briquet à amadou dans sa besace, puis à la lueur de la flamme, embrasa le tissu imbibé de Vodka pur et lança le tout qui alla s'éclater contre un mur au fond du couloir dans une gerbe de feu.

Quand à toi...

Il attrapa de nouveau le vieil homme, et lui colla un magnifique coup de boule

Bon baiser de Russie

Il le poussa a moitié sonné dans les flammes, le pauvre bougre boiteux trébucha et tomba droit dedans ses habits prenant feu, poussant d'abominable cris, le couloir sombrant dans les vapeurs acres et sombres de la fumée envahissant l'étroit couloir

"Sortons"

Soupir

Et si je sors pas, rien que pour te faire chier parce que tu agis en dépit du bon sens, comme un imbécile orgueilleux, prétentieux et sur de lui, qui n'en fait qu'à sa tete et affiche une prétendue supériorité imbécile!

TU M'ENERVES!!!!!!!!!

Moi aussi je t'aime.

Dit-il en sortant de la maison et bousculant légèrement Ann au passage.

Espece d'enflure!

Détache un sachet contenant un mélange de salpêtre et de souffre de sa ceinture, le pose à une distance mesurée des flammes afin qu'ils aient le temps de s'éloigner avant le feu d'artifice puis sort, monte en selle et part au galop sans un regard pour Alek.

*Il m'enerve, à toujours vouloir jouer au plus malin, la reflexion ça se fait avec la tete pas avec les muscles!*

Se baisse en entendant la déflagration derrière eux, des morceaux de bois incandescents volant en éclats autour d'eux....au moins s'il y avait comme elle le pensait, quelqu'un là bas, il aurait une petite surprise pour payer sa curiosité!

Aleksei regarda Ann , partir puis grimpa lui meme prestement sur le dos de Tempete, puis faisant face à l'immeuble en feu, il déclama pour lui meme

Tes longues flammes jaunes orangées
Brûlent, incendient garrigues et forêts.

Puissance des enfers,
Châtiment des sorcières,
Tu aimes crépiter et flamber
Dans la nuit, l'obscurité....

Aleksei se tourna vers le mendiant en ignorant totalement l'autre individus. Il haussa un sourcil

Son pesant do'r dis tu ...

Perplexe il fouilla dans sa besace et lance un écus a l'homme

Il doit bien faloir au moin cette ecus, et si elle est vraiment interessante tu en auras un autre, sinon je te couperais la langue

sourit

Prend une seconde piece et la tend vers le mendiant, puis lui décoche un coup de pied en plein face, qui l'envoie choir sur le sol froid. Descendant de cheval, il se penche sur l'homme agitant sa piece.


Dis m'en plus

Toujours en souriant méchament

Suit tranquilement au pas le mendiant en le poussant un peu du pied de temps à autre pour qu'il se hate un peu plus

Alors c'est encore loin