[RP]Se rendant a l'adresse...

Citation :

Il reçut une pli qu'un homme glissa discrètement dans sa poche sur la place du marché de Bourganeuf.

"Rendez vous ce soir à cette adresse si vous voulez toujours nous rejoindre. Venez seul."

La nuit était noire, et un vent froid soufflait, cinglant les visages des rares passants que l'homme avait croisé sur son chemin.
Examinant encore une fois la porte a laquelle il faisait face, le sombre individu au visage peint siffla d'admiration. Ce visage, grimé d'une horrible parodie de visage de clown, son air était dans la nuit, tout a fait terrifiant. Il cracha une chique devant cette porte

Pas très discret pour une organisation secrète. Pourtant Examinant la lettre C'est bien l'adresse... J'espère seulement que ce n'est pas encore un piège des autorités...

Hésitant, Kenzenkin se demanda ce qu'il convenait de faire... Ouvrir la porte? Toquer? Si cela ne tenait qu'à lui, il se serait simplement infiltré par une fenêtre ou un soupirail... Mais après avoir fait le tour du bâtiment, il constata qu'il n'arrivait pas a rentrer par effraction. Il siffla, les yeux rivés sur la voute céleste et un corbeau répondit a son appel, descendit vers lui et croassa par 3 fois.

Plus de doute... J'y suis enfin... mon Art va enfin pouvoir servir des desseins auquels j'aspire soupire depuis trop longtemps déjà.

Tatant une dernière fois ses revers de veste, ses chausses et son dos pour vérifier que ses poignards y étaient apprêtés en cas de besoin,.. il sourit une fois, le corbeau se percha sur son épaule et il frappa, a la porte de 2 coups brefs...

Une forme encapuchonnée ouvrit un judas. Ayant vérifiée l'identité des nouveaux venus elle leur ouvrit la porte. Désignant une autre porte au fond de la pièce.

"Derrière cette porte vous trouverez un petit couloir. Entrez y. Vous trouverez une autre porte. Ouvrez là. Celui que vous cherchez vous y attend."

Un homme qu'il n'avait pas entendu entre en même temps que lui... Qui est -il? Une noire capuche recouvre son visage... Kienzenkin s'interroge

*Encore un candidat... méfions nous... C'est peut -être un test... il se peut que cet homme ait pour mission de se mesurer a moi... Je vais surement devoir prouver ma valeur. Aucun problème... je suis prêt a tout!*

L'homme ne fait pas attention a Kenzenkin... il suit les indications données par leur hôte et avance vers la dernière porte... lentement il tourne la poignée. Kenzenkin, le sourire aux lèvres, vérifie que rien n'a été laissé au hasard dans sa tenue...

La lourde porte se referme derrière Kenzenkin... il se retrouve ... mal accompagné selon lui... dans cette salle... ce cabinet... aucune fenêtre, aucune issue...

*Le parfait traquenard...*

Kenzenkin sentit les serres d'Edrean aggriper son épaule plus fortement... Il tourna la tête et aperçut du sol une fumée jaunâtre en sortir

C'est quoi cette histoire... Eh toi!
se tournant vers l'encapuchonné et exhibant une dague, apparut l'on ne sait trop comment dans le creux de sa paume
Si tu sais quelque chose tu as vite fait intérêt a cracher le morceau...sinon,va vérifier si cette porte la bas est ouverte... mais,... mais...

Kenzenkin commenca a suffoquer... la fumée se mélait a l'air qu'il respirait, provoquant en lui une sensation d'étouffement... sa trachée, ses poumons étaient comprimés... il n'arrivait plus a ingérer cet air trop dense.
Furieux d'être tomber dans un tel piège, il déchaîna ces dernières forces sur la porte de laquelle il venait... Puis, il entendit comme bruit sourd... son mystérieux compagnon avait il succomber au gaz? Dans le brouillard de son esprit, il ne put s'en assurer...

*Saleté de saleté... ils m'ont bien eus... Je ne pourrais peut être pas assouvir mes désirs finalement*
Puis souriant de toutes ses dents, d'un dernier souffle, il s'exclama:

Bien joué a toi cher hôte, bien joué a toi... J'espère que.. tu sais ce que tu... perds ... moi j'en ai conscience...

"j'en ai conscience"... sur ces mots, il perdit ... conscience

Bien qu'il use toute ça poigne,la porte ne bouge pas d'un pouce. Soudain la seconde porte se referme sur leur pas.

*Bien on dirait que je me suis fait avoir comme un laperot dans un collet. Esperont que tout ira bien*

L'homme à ces côtés commence à s'agiter, il crie de dépit et le menace avec une dague. Il leve les yeux sur l'inconu, sa main éfleurant son fouro.

*Toi ma biche, si tu continu les familiaritées je vais repaindre les murs avec ton sang*

Soudain une fumée jaunâtre sort de sous les portes. Il enroule sa cape autour de lui et s'acroupis lourdement. Il vois l'autre homme se défouler sur la porte.

*C'est ça chante beau merle ta fin n'en sera que plus rapide*

L'inconu s'écroule alors sur le sol. Il se déplace à raz du sol jusqu'a la porte mais l'air se fait rare.

*Cette porte ne bougera pas. Je n'ai plus qu'a attendre la fin. Esperons que se gaz ne soit pas mortel*

Puis il s'éfondre sur la tranche, son corp recouvert par la peau de bête

Il se réveillèrent quasiment en même temps. Le Masque attendait patiemment adossé dans un fauteuil. A ses côtés deux formes pointaient des arbalètes vers les deux hommes. Ils étaient attachés sur une chaise, mais les liens étaient lâches.

"Ah ! Nos invités sont réveillés. Pardonnez moi cette hospitalité un peu brutale, mais en ces jours sombres, l'on n'est jamais trop prudent. Ceci doit juste vous servir d'avertissement. Le Masque peut vous avoir à son entière merci s'il le souhaite. Et s'il s'avère dans le futur que vous soyez des traîtres, la prochaine fois, vous ne réveillerez pas.
Bien, maintenant que cela est clair dans vos esprits, je veux que vous me rapportiez de l'information. Débrouillez vous comme vous le souhaitez, infiltrez-vous... C'est à la valeur de cette information que je vous jugerai dignes ou non de rejoindre Le Masque."

Il se leva.

"Une dernière chose. Evitez de me mentir, car vous le regretteriez amèrement."

Il montra une table dérrière lui.

"Vous trouverez vos armes sur cette table. Je pense que vous n'aurez pas de mal à vous défaire de vos liens. Mais cela vous prendra suffisamment de temps pour me permettre de m'éclipser. J'attends de vos nouvelles avec impatience."

Il sortit alors, les laissant seuls avec leurs interrogations...

Il n'avait pas perdu une miette du discours du Masque mais était resté sans bouger, la tête baissée en direction du sol. Bien que ce rendez-vous comportait plein de mistère, ça conclusion posait encore plus de questions dans sa tête. Après quelques instants Il leva la tête en direction de son compagnon d'infortune puis se débarassa de ses liens.

Tout en ramassant ses lames, il se demandait quel genre d'information pourait etre utile à une organisation comme "le masque". Il se tourna enfin vers l'homme au corbeau.

Moi je te laisse là je n'ai plus de temps à perdre ici. Tu devrai faire plus attention à ton corbeau, il à l'air mal en point. Ne néglige pas son aide elle peut t'ètre précieuse.

Une fois ses dagues rangées, il ouvrit la seul fenêtre de la pièce et siffla trois fois. Au bout de quelques instants des aboiements se firent entendre.

Mon coéquipier est arrivé je te laisse!
*Si il faut des informations....la chasse est ouverte*

La tête remplie d'un brouillard de fureur, Kenzenkin écouta cet homme si inquiétant qu'était le masque

Une information n'est ce pas? * J'ai comme une petite idée de la façon dont je peux gagner votre confiance... Mais cette tâche me paraît bien difficile a accomplir... même pour moi*

Kenzenkin resta assis tandis que l'autre homme qui l'avait accompagné récupérait ses armes

Citation :

Tu devrai faire plus attention à ton corbeau, il à l'air mal en point

Edrean... Il était encore sous l'effet de cette drogue. L'oiseau gisait près de ses poignards et de ses dagues... Kenzenkin se diridea vers son familier et le fourra sans grand ménagement dans une de ses larges poches

*Mêle toi de ce qui te regarde l'ami... Ce n'est pas seulement un corbeau*
Sourie a l'homme, une grimace sadique se peignant sur son visage

*Une information... je me demande ce que cet homme va trouver, je serais feinéant, je le suivrai, et lui subtiliserai son "idée" avant de le tuer... Mais ou serait le plaisir? Je préfère largement me mettre en danger d'une manière plus intéressante*

Il commence a ramasser ses dagues quant il entend l'homme lui faire ses adieux après avoir entendu un aboiement dans la rue

Le Masque... décidément, tu me plais...

Puis sort de la salle... se retrouve dans la nuit, noire, froide et protectrice... et se met en quête de sa mission...